Angervilliers Citoyens
Périscolaire : Les propositions d’Angervilliers Citoyens

La question du périscolaire revient régulièrement dans les conversations et pas toujours pour les bonnes raisons.

Ainsi, dans l’ambiance feutrée de notre village où finalement tout à l’air de bien se passer en surface, des paroles se libèrent pour évoquer des « soucis lors des moments périscolaires » de nos enfants.

Dans un monde idéal, la récurrence de tels propos devraient inciter le maire et son équipe municipale à réagir. Elle le fait bien sûr parfois mais toujours partiellement en pointant du doigt le manque de professionnalisme des personnes embauchées.

Certes, l’argument peut tenir la route mais dans ce cas, qui les a embauché ? C’est le serpent qui se mord la queue après une politique de l’autruche qui dure depuis des années.

Laissons là les métaphores animalières pour nous intéresser de plus près à la problématique du moment.
Travailler pour le périscolaire revient trop souvent à accepter de mauvaise grâce une situation précaire au niveau salarial.
Et ainsi au fil des entretiens réalisés avec des parents ou des professionnels, on « découvre » que le personnel periscolaire est recruté à la va vite et payé avec ce qu’on nomme communément un « lance pierre ». De plus, profitant souvent de la précarité de ce personnel, il leur est proposé d’enchaîner les CDD, sans jamais aucune proposition de formation.

Ainsi, la municipalité peut s’enorgueillir de gérer les comptes au cordeau. Mais à quel prix?
Les professionnels semblent délibérément maintenus dans une précarité qui leur laisse « la tête sous l’eau » et les empêche de « penser ».

Depuis des années, Angervilliers Citoyens dénonce cette manière d’agir car elle ne respecte aucunement les personnes qu’on engage.

Ainsi, plutôt que ce sans cesse pointer du doigt les personnels qui font bien souvent ce qu’ils peuvent avec peu de moyens, il faudrait peut être s’interroger sur le rôle du maire et de son conseil.

Les titres dispensés aux élus du conseil municipal mériteraient de ne pas rester simplement « honorifiques ».
Ces questions doivent être gérées en priorité par le maire et l’adjoint à l’éducation à condition bien sûr que les rôles soient bien définis et qu’un adjoint puisse avoir une certaine latitude pour agir. Au vu des derniers mouvement au sein du conseil municipal, il est permis d’en douter.
Ces sujets doivent impérativement sortir de l’entre soi car NON, tout ne se passe pas bien à Angervilliers.

ANGERVILLIERS CITOYENS propose donc:

  • un recrutement de personnel en adéquation avec la fonction.
  • un travail sur la formation des personnels et des rencontres professionnelles régulières avec les responsables municipaux pour échanger sur les pratiques et les perspectives professionnelles.
  • une fiche de poste axée essentiellement sur l’aspect éducatif car il est trop souvent courant de voir les personnels exécuter par exemple des activités de ménage.

ANGERVILLIERS CITOYENS affirme ici que la première responsabilité incombe aux élus de proposer des conditions de travail dignes de ce nom et d’assurer le suivi des évolutions de carrière mais également de réfléchir à des solutions pour rendre les contrats plus attractif avec, par exemple, un élargissement des compétences professionnelles. Nous reviendrons ultérieurement sur cet aspect.
Trop souvent, les professionnels sont maintenus dans la précarité car ils demeurent malléables et corvéables à merci et surtout restent des salariés vulgairement « jetables » sur lesquels il est très simple de faire pression.

Alors oui, réaffirmons la responsabilité des élus qui, une fois en poste, doivent oeuvrer pour une amélioration des situations dans le respect des personnes. Sinon, expliquez-nous à quoi servent les étiquettes de maire et d’adjoint à l’éducation ?

ATSEM : Un nouveau témoignage

Ce témoignage est la restitution du courriel envoyé par Stéphanie. On y trouve tout ce qui peut créer l’espoir (les enfants, la solidarité quand elle existe) mais aussi et surtout, tout ce qui fait la complexité et la difficulté de la tâche assignée aux ATSEM : un accroissement des tâches qui ne va pas de paire avec une reconnaissance qu’elle soit salariale ou autre. Nous touchons aussi du doigt la solitude de la professionnelle prise dans le tourbillon des tâches à accomplir, tiraillée entre son amour du métier et la réalité de la vie et de son coût.

Comme dans d’autres témoignages que nous publierons ultérieurement, un autre sujet, celui des maladies professionnelles s’invite insidieusement…

Ce témoignage est à lire et beaucoup de professionnelles se reconnaîtront sans doute dans ce parcours

Un bref récit de mon parcours pro

Je suis titulaire d’un Brevet d’état d’éducateur sportif et maman de 3 enfants. J’ai donc pu passer le concours Atsem que j’ai obtenu. Je suis dans la même cdc depuis 2008.

J’ai commencé par travailler uniquement sur les temps périscolaires (matin-midi-soir ), donc en « coupé ».
Puis, j’ai fait du centre pour les ados (3 semaines en juillet)

Puis sont arrivés les TAP, les agents ont été sollicité. J’ai très franchement eu l’impression d’être « sous payée  » par rapport à mon savoir faire. Les intervenants extérieurs étant payés minimum 15€ de l’heure.

J’ai obtenu un poste ATSEM en 2016.

Nous avons formé avec mon « PE » un super binôme pendant un peu plus de 5 ans. On était raccord sur énormément de choses, une façon de travailler complémentaire. Puis un jour, baisse des effectifs, regroupement de 2 écoles (dans celle où j’étais), je vous passe tous les détails (travaux, bruits, poussières, odeurs de peinture, sanitaires réduits, coupure d’eau, plus d’eau à hauteur d’adultes …).

Conséquences : équipe plus grande ( de 3 enseignants et 3 ATSEM nous passons à 5 enseignants et 5 Atsems et une 6ème volante)

Parmi ces 5 classes un dispositif passerelle et dans ce joyeux bazar il y a eu le COVID ( désinfection +++, pas de panachage entre les classes, respect des distances, masques …)

Travaux pas finis à la rentrée : bureaux des ATSEM dans les sanitaires des enfants.

Je n’aurais jamais imaginé vivre une année comme celle-ci. L’enseignante était toujours sur mon dos, venait voir dans la classe ce qu’il faisait, faisait de petites remarques, venait au levé de sieste, jusqu’au repas du midi ( je faisais le service cantine). Bref, tout le temps arrivée dans notre classe sur notre dos. Jusqu’à la réflexion de trop : « ATSEM en carton »

J’arrivais à l’école avec la boule au ventre en me demandant ce qui allait se passer, je dormais très mal. J’ai fini par être en arrêt maladie. Je n’ai pas fini l’année scolaire dans l’école car impossible pour moi d’y retourner.

J’ai fini l’année scolaire dans une autre école, il a fallu que je m’adapte à cette nouvelle équipe pour 3 mois car j’ai rechangé en septembre.

Depuis 3 ans, je suis dans une petite école de campagne (3 classes, une classe de maternelle unique à 4 niveaux). Très bien accueillie, je me suis adaptée à cette nouvelle équipe. Mais l’année d’après changement d’équipe totale. Il a encore fallu que je me réadapte .

Notre métier à énormément évolué.

Je change des couches car les enfants arrivent incontinents. J’ai parfois les mains pleines de peinture quand un enfant a fait dans la couche.

J’ai l’impression de faire le travail des parents, toutes les 30 minutes je les passe aux toilettes.
Un sentiment d’être à la fois en crèche et à l’école
On accueille de plus en plus d’enfants avec des TDAH.
J’anime des ateliers pédagogiques.
Je prépare les ateliers pédagogiques.
Je remet en état la classe dès que je le peux.
Je participe 2 fois la semaine à la motricité.
Je soigne les enfants.
Je gère la trousse à pharmacie.
J’ai un objectif tous les ans suite à l’entretien ( cette année je suis responsable « ecolo »).

Je gère les stagiaires quand il y en a.
Et oui toujours plus ..
.

J’ai une amplitude horaire de 9h par jour.

Je travaille 4 jours à chaque petites vacances, 5 jours en juillet 4 jours en août plus la pré rentrée qui n’est pas payée ( récupération du lundi de pentecôte).

Il faut que l’on s’adapte, s’organise, soit disponible, soit polyvalente sans oublier le bruit, les postures , les gestes répétitifs (découpage, plastifiée, triée …)

Notre évolution de carrière est courte, compte tenu de toutes les responsabilités que nous avons, nous devrions être en catégorie B. Les auxiliaires de puériculture viennent de l’obtenir et vont avoir en plus une augmentation de salaire de 100€. Et nous les ATSEM, les grandes et grands oublié de la Fonction Publique Territoriale.

De plus notre cdc n’est pas favorable à la Prime pouvoir d’achat. »

LA RECONNAISSANCE, TOUJOURS…

Témoignages d’ATSEM : la reconnaissance.

Depuis notre appel à témoignages de professionnelles ATSEM, nous avons reçu des contributions qui soulignent à la fois l’ambivalence de leur situation oscillant l’amour de leur métier et le manque de reconnaissance.

Nous choisissons de commencer aujourd’hui à relater et commenter les témoignages et restons ouverts aux remarques des professionnelles. Nous enrichirons les thématiques au fur et à mesure des contributions qui nous arriveront.

Nous commençons aujourd’hui par le MANQUE DE RECONNAISSANCE , réflexion récurrente des différentes prises de paroles.

C. nous dit :
Depuis 10 ans, je ne fais que des remplacements, je voudrais pouvoir me « caser » et passer à autre chose. Cette situation m’a posé de réels problèmes lorsque mes enfants sont rentrés à l’université, car je ne pouvais me porter garante sur les logements …

Aujourd’hui, j’ai la chance de faire un remplacement de longue durée qui va sûrement me porter jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours… Mais après ??? Voilà toute ma vie pro depuis 10 ans…Mais il est vrai que notre métier n’est absolument pas reconnu comme il faudrait et surtout accorder aux disponibilités beaucoup plus d’attention!! Car je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas.

Je ne sais pas si mon histoire vous intéressera , mais je me sens un peu soulagé de vous l’avoir raconté. »

On constate ici ce qu’on peut appeler la précarité de l’emploi d’ATSEM. Un emploi qui ne permet pas à C. de subvenir à ses besoins comme elle l’entend. Une précarité de statut avec une interrogation permanente sur l’avenir.

Ces pressions sont problématiques car une professionnelle a besoin d’un environnement sécure pour évoluer sereinement pour le bien être des enfants (et le sien).

Anna précise :
Cela fait 35 ans, que j’exerce le métier d’ATSEM, et je ne peux que constater que nos missions ont beaucoup évolué plus que notre salaire et nos conditions de travail.

On note aussi qu’il ne semble exister aucun accompagnement et que les professionnelles semblent « abandonnées « .

Anna ajoute :
le passage en catégorie B, nous permettrait de voir un avenir serein pour tout les ATSEM

La sécurisation de l’emploi passe forcément par la reconnaissance et la possibilité d’évolution.

Enfin, Aurélie dit :
Pour être honnête j’ai adoré mon métier mais depuis que les contractuels sont « en piste » j’ai plus l’impression d’assister à de la garderie qu’à l’école maternelle où on accède aux apprentissages demandés en maternelle.

Je ne pense pas continuer ma vie en tant qu’ATSEM , malheureusement dégoûtée par l’éducation nationale, le manque de reconnaissance et la pénibilité de notre job. 10h non stop sans pause café ça suffit !

On voit bien que si la situation ne s’améliore pas , si les conditions de travail n’évoluent pas , si la reconnaissance ne passe pas par un statut clair et un salaire digne, la profession risque de se paupériser comme beaucoup de professions dans le domaine du médico-social.

C’est pour cette raison que les ATSEM ont tout intérêt à se mobiliser. Mais elles ne doivent pas être les seules à le faire.

Les employeurs doivent se remettre en question et proposer des conditions de travail dignes, des formations tout au long des carrières et faire participer les ATSEM aux instances pédagogiques.

A moins bien sûr de vouloir anéantir le secteur.

Derniers responsables, ce sont les parents d’élèves qui auraient tout intérêt à se mobiliser pour leurs enfants, ceux des autres et ceux à venir en interpellant l’éducation nationale et les mairies, en s’organisant en forces de propositions et d’alertes. Ces actions sont simples à mener partout où il existe une école maternelle. Le combat est difficile mais le nombre pourrait faire la différence.

Les ATSEM sont importantes pour les premiers pas de nos enfants à l’école.

Soutenons-les !

ATSEM : Une reconnaissance à construire

Lors de l’élaboration du programme des dernières municipales, nous avions inscrit un item dans le pôle éducation concernant les ATSEM. Rien de bien révolutionnaire, juste 1 classe : une ATSEM.

Pour être complet cette question nous a taraudé et ce, pour différents motifs.

Le premier de part le métier que nous exerçons avec Karima , elle, éducatrice de jeunes enfants et moi, éducateur spécialisé. Vous l’aurez compris, nous connaissons donc les contours des métiers sous-évalués et sous payés que le secteur médico social « offre ».

Le second, c’est que nous n’avons pas oublié nos périodes où nous accompagnions nos propres enfants à la maternelle et combien la présence des ATSEM pouvait être rassurante.

Enfin, alors que nous nous présentions devant les électeurs, il nous semblait important de valoriser le poste d’ATSEM. Notre réflexion, au-delà du nombre, tourne aussi autour de la question de son attractivité et des possibilités que nous pouvions avoir d’œuvrer dans le sens de cette attractivité : formation, contrats intéressants dans leurs contenus professionnels et financiers …

Pour autant, nous observions aussi de nombreuses difficultés dans l’exercice de cette fonction et notre première approche, qui consistait à prendre attache auprès de l’ATSEM et de l’école c’est vite avérée infructueuse tellement les imbrications école/mairie peuvent être sources de conflits et fragilisent les marges de manœuvres des professionnels.

Aussi, nous avons décidé d’écrire des articles sur le sujet.

Bien nous en a pris, puisque le COLLECTIF INDÉPENDANT DES ATSEM DE FRANCE est entré en contact avec nous.

Notre objectif, sur la base de témoignages de professionnels, est à la fois simple et vaste à mettre en œuvre et comprend au moins deux volets que voici :

– Des témoignages sur le rôle assigné de l’ATSEM dans son environnement à travers une description des actions, des difficultés rencontrées mais aussi des succès, des relations avec la mairie ou avec la direction de l’école … (Ou d’autres approches car nous ne prétendons pas tout connaître).

Olivier THEROND
oliviertherond@outlook.com

Un point sur la rentrée de scolaire

« Tout va bien ! »

Voici en substance, le message de la municipalité sur la rentrée scolaire, accompagné du plus important bien sûr : de belles photos (un tantinet surjouées) de Mme le Maire avec les enfants.

Il y avait pourtant tant à dire.

Toujours fidèle à notre volonté d’informer sur la vie de notre village, nous souhaitions évoquer deux points majeurs marquant cette rentrée 2023.

1 – L’école inclusive

Parlons tout d’abord d’un très beau projet porté par l’actuelle directrice de l’école élémentaire, initié par sa prédécesseur et en collaboration avec l’association « Les Tout Petits » située aux Molières.
A compter du mois de novembre, une classe dédiée va permettre à trois enfants polyhandicapés d’être scolarisés tous les matins au sein de notre école.
Si ces enfants aux besoins spécifiques feront classe dans une salle « à part » avec du personnel éducatif spécifique ils seront intégrés au fonctionnement de l’école pendant les heures de récréation.
Il s’agit la d’un magnifique projet inclusif que nous applaudissons et soutenons chaleureusement, permettant d’une part aux enfants en situation de handicap d’évoluer dans une structure scolaire classique et de bénéficier de tous ses équipements, mais également à nos enfants d’être confrontés à la question du handicap avec la possibilité d’interroger des professionnels du secteur à même de répondre à toutes leurs interrogations sur le sujet. L’apprentissage de la  » différence » est en soi une bonne chose surtout quand on sait que les enfants ont une capacité toute spécifique à accepter l’autre, même différent.

Du point de vue de l’enfant en situation de handicap, il s’agit de moments qui, de privilégiés, pourraient devenir une norme dans les années à venir. Nous avons échangé avec une professionnelle sur cette question. Elle soulignait l’importance de l’accueil des enfants et des parents tout en regrettant que ces moments ne soient pas davantage l’occasion d’échanges entre les parents autour de problématiques précises. En effet, il s’agit aussi de « sortir » certains parents d’enfants polyhandicapés de leur solitude.

Il reste cependant dommage, qu’alors que ce projet est sur les rails depuis de nombreuses années, les aménagements nécessaire dans les locaux, à la charge de la municipalité, n’aient pu être terminés à temps.

En cette rentrée, le bâtiment « historique » de l’école reste encore en chantier, la classe à l’étage à le droit à du placo brut, le point d’eau ne fonctionne plus, et la future classe à destination de ces trois enfants reste vide de tout meuble et équipement.

Tout devrait cependant rentrer dans l’ordre après les vacances de la Toussaint, espérons le !

2 – Cantine scolaire : les menus à 4 composantes

Il y a également du beaucoup moins positif : coté service périscolaire, cette année la municipalité a décidé de passer au menu « à 4 composantes » comme nous vous l’avions expliqué dans l’un de nos précédents articles. Vos élus d’opposition (ainsi qu’un élu majoritaire) avaient voté contre, devinant que derrière le prétexte de « l’anti gaspi », se cachait un volonté de réduire les coûts de la cantine.

En pratique : 20% du menu s’est effectivement envolé. De l’aveu de certains enfants, et des quelques adultes bénéficiant de ce repas : les quantités ne sont pas du tout suffisantes, surtout pour les plus grands. De plus, nous redoutons l’impact que cela pourrait avoir sur la qualité des apprentissages. Difficile d’être concentré le ventre insuffisamment rempli.

Oui, cette année il y a eu une forte inflation. Nécessairement, cela a un impact sur le coût des repas facturés par le fournisseur. Alors, on réduit les quantités pour limiter l’augmentation du coût pour les familles.
Il y avait certainement d’autres solutions, mais Mme le Maire refuse obstinément d’utiliser les outils à sa disposition (comme le quotient familial par exemple) pour limiter l’impact sur les familles les plus modeste en conservant une certaine qualité de service.

Il nous semble important de clairement signifier que les économies ne doivent absolument pas se faire sur le dos des enfants. En effet, une réflexion pourrait être engagée autour de cette question car des choix politiques peuvent être faits avec un peu de bonne volonté comme le quotien familial, indiqué auparavant, une participation municipale ou une réflexion plus large sur un changement de système.

Vos élus Angervilliers Citoyens, demanderont à ce que ce sujet soit à nouveau évoqué dans les questions diverses du prochain conseil municipal, et à ce qu’on revienne aux menus précédents toujours en vigueur dans certaines communes de la CCPL.

En attendant, bonne rentrée a tous les enfants et à nos enseignants !

Nos projets pour notre village

Conseiller d’opposition est une fonction un peu particulière. Nous observons beaucoup, participons autant que possible et critiquons ce que nous estimons devoir l’être.
On nous reproche parfois d’être un peu trop dans la critique, mais c’est bien notre rôle que d’offrir un point de vu contradictoire à celui de la majorité quand nous estimons que les décisions ne vont pas dans le bon sens.

Mais nous restons surtout très attentifs aux commentaires des habitants, à leur avis sur l’organisation de notre village, à leur besoins et leurs mécontentements. Et de ces observations, naissent nécessairement des idées et des projets.

Nous allons vous présenter ici l’un des projets structurant pour le village que nous mettrions en place si nous étions aux commandes.
Est-ce un prélude à éventuel programme pour les prochaines élections ? Peut-être. Il est encore bien tôt pour y penser en ces termes, et l’ensemble de ces idées nécessite bien sûr d’êtres affiné et débattu.
Nous avons cependant choisi de vous les livrer afin de vous montrer que nous ne sommes pas uniquement dans la critique, mais aussi dans la construction et que nous avons des idées et des projets pour notre village.

Ces dernières années, il ne vous aura pas échappé que nous avons accueilli de nombreux nouveaux habitants. Néanmoins, les infrastructures du village n’ont pas évolué, et une partie de ces habitants nous ont clairement signifiés leur mécontentement, notamment à propos de l’école maternelle.

Cette année scolaire, l’école maternelle accueille environ 35 nouveaux « petits » et cela pose clairement des problèmes logistiques. Alors nous nous posons cette question : ce lieu est-il réellement adapté pour accueillir une école ? C’est certes un joli bâtiment historique, mais avec des salles exigües, des pièces à l’étage accessibles via de vieux escaliers en bois. Il est aussi peu extensible et pose de réels problèmes d’organisation.
Le constat est moins négatif sur l’école élémentaire, même si l’extension « garderie » (qui accueille également cette année une nouvelle 5eme classe) souffre d’une isolation perfectible, que la cantine reste toujours très bruyante et peu adaptée (il s’agit d’une ancienne maison individuelle), et qu’il reste une salle de classe à l’étage toujours peu accessible via un vieil escalier en bois.

Ce que nous ferions, c’est construire une nouvelle école, regroupant les deux actuelles structures au même endroit, dans des bâtiments neufs, adaptés et dimensionnés pour faire face à l’actuelle augmentation du nombre d’élève. Un bâtiment répondant bien sûr à l’ensemble des exigences environnementales que ce soit pour sa construction comme pour son exploitation, et réfléchi pour rester environnementalement vertueux sur le long terme.

Ce projet majeur aurait bien entendu un impact financier important pour la commune, mais il s’inscrit également dans une vision plus large impactant l’ensemble de la population, puisque nous réutiliserions les bâtiments libérés pour créer de nouveaux services pour les habitants.

L’actuelle école maternelle, attenante à la mairie, deviendrait un lieu réservés aux associations et à la culture. Peut être plus d’espaces et plus d’activités adaptés à nos ainés, plus de place pour la bibliothèque, et plus de place pour des expositions ou évènements culturels, plus de place pour nos associations.

L’actuelle cantine de l’école élémentaire qui fut jadis une maison, pourrait reprendre cette ancienne fonction et être revendue. Les fonds issus de cette vente serviraient à réorganiser l’actuelle école élémentaire qui deviendrait un lieu accueillant de nouveaux services pour la population comme par exemple une MAM (Maison des Assistantes Maternelles), des commerces ou lieux de convivialités.
Bref, dynamiser le villages, et apporter de nouveaux services.

Un projet qui s’articule autour d’une école, tout en rendant ensuite service à toutes la population.
Un projet à même de sortir Angervilliers de sa torpeur mortifère de « Village Dortoir ».
Un projet préparant l’avenir et permettant ensuite, d’accueillir dignement de nouveaux habitants.

Et vous, qu’en pensez vous ? Et que souhaiteriez vous pour notre village ?

Retrouvez nos autres projets et pistes de réflexion sur la vie de notre village :

Cantine Scolaire : bilan, perspectives et propositions

Lors du Conseil Municipal du 22 juin 2023, nous devions voter les tarifs de la cantine scolaire pour la prochaine année scolaire.

Mme le Maire nous a alors indiqué que le tarif passerait à 3,08 € par repas, et que comme proposé par la loi Egalim et afin de limiter le gaspillage, le passage à quatre composantes serait mis en place.

Le passage à quatre composantes pour faire simple, consiste à supprimer une des lignes du menu.
Aujourd’hui les enfants se voient généralement proposer :

  • Une entrée
  • Une viande / poisson / autre source de protéine
  • Des légumes
  • Un laitage
  • Un fruit

Egalim propose de supprimer l’une de ces lignes, dont le contenu est souvent déjà présent dans une autre composante, ou pour reprendre l’exemple donné par Mme le Maire : « s’il y a déjà du fromage dans la salade, on ne remet pas du fromage après le plat ».

De notre coté, nous pensons que la source du gaspillage est ailleurs, et qu’elle ne sera pas réglée en appauvrissant la diversité des repas.
Quid de la qualité des plats servis ? On ne parle pas de nutrition ici, mais du goût, de la qualité des produits choisis et de la manière dont ils sont cuisinés et présentés. A écouter les enfants et certains parents d’élèves, on est clairement loin du compte la plupart du temps et elle est bien là, la source du gaspillage.

Actuellement, la cantine est sous-traitée par la CCPL à une entreprise spécialisée. Comme souvent, le principal critère de sélection du prestataire a été le prix proposé par repas.
D’un autre coté, sur notre commune, le coût du repas est le même pour tous (sauf pour les enfants n’habitant pas sur la commune) par soucis de simplicité de gestion.
Dans ces conditions, augmenter la qualité reviendrait à augmenter le prix du repas, et cela deviendrait difficile à assumer pour les familles les plus modeste.

Certains nous reprochent parfois d’être trop critique, et de ne pas assez proposer. Alors proposons !

Premièrement et comme nous l’avons déjà évoqué, nous mettrions en place la prise en compte du Quotidien Familial afin d’alléger encore l’impact du coût du périscolaire sur les foyers les plus modestes.

Nous pensons également qu’il convient de repenser totalement la restauration scolaire en ne l’envisageant plus uniquement sur le seul critère financier. Mettons du sens dans l’assiette de nos enfants !

Nous proposons de ne plus sous-traîter l’élaboration des repas, et de redonner cette compétence aux institutions publiques de notre territoire.

Prenons la CCPL par exemple, belle endormie qui jadis fût à l’origine de grands projets structurants, et qui n’est plus aujourd’hui qu’une coquille vide sans idée, bradant les bijoux de famille par aveu d’incompétence.

Notre communauté de communes pourrait reprendre à sa charge l’élaboration des repas en interne et ne plus sous-traîter. Maîtriser le contenu de l’assiette, prioriser des aliments produits localement, et maîtriser leur qualité. Utiliser des récipients réutilisables plutôt que des barquettes en plastique, et organiser une distribution locale non polluante avec des véhicules électriques.

Cela créerai de l’emploi sur notre territoire, permettrait de privilégier nos agriculteurs et nos producteurs et redonnerai un sens à cette institution qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fût dans le passé.

D’autres expériences de ce genre ont été menées ailleurs et le résultat est sans appel : quand on fait du bon, on réduit considérablement le gaspillage.

Cela coûterait-il plus cher ? Sans doute, mais nous considérons que toute économie n’est pas nécessairement bonne à faire. Et bien entendu, nous pensons que ce surcoût devrait être pris en charge par les communes et la CCPL pour ne pas impacter le budget de nos familles.

Investissons dans du concret, et donnons du sens aux actions !

Quotient Familial : l’éternel débat

Voici l’un des nombreux points de divergence majeur entre l’opposition et la majorité : le coût des services périscolaires et la participation demandée aux familles.

Aujourd’hui, le tarif est le même pour tous, sauf si vous n’habitez pas sur la commune.

Pour la cantine, elle sera facturée 2.81€ par repas (3.81€ si vous n’habitez pas Angervilliers).
Pour la garderie cela varie de 19€ à 59€ en fonction de la période et la fréquence de fréquentation (https://ville-angervilliers.fr/fr/rb/457693/periscolaire-17).

Pour les familles modestes, les sommes demandées peuvent vite devenir importantes et dépasser allègrement les 100€ certains mois.

Ce sujet revient régulièrement au sein des débats lors des conseils municipaux.

Mme le Maire pense qu’il n’y a pas de demande des habitants pour la mise en place d’un système où le coût des prestations pourrait varier en fonction du revenu des familles. Elle nous a également à de multiples reprises signifiés qu’elle privilégiait la simplicité de gestion pour la commune.

Les élus Angervilliers Citoyens pensent quant à eux que :

  • Il ne devrait pas y avoir de différence de tarification pour les enfants n’habitant pas le village.
    Avoir plus d’enfants à l’école, c’est permettre d’avoir plus de classes, ou d’éviter leur fermeture.
    Ca peut aussi permettre aux commerçants du village d’avoir plus de clients.
    Nous considérons cela comme une chance. Une occasion de dynamiser le village.
  • Nous pensons également que les tarifs devraient être adaptés aux revenus des familles.
    Le Quotient Familial de la CAF, calculé à partir des revenus des foyers et du nombre d’enfants permettrait d’adapter le coût demandé de manière juste et équitable, pouvant aller jusqu’à la gratuité pour les familles ayant le plus de difficultés.
  • Nous estimons aussi que le même principe devrait s’appliquer aux voyages scolaires

Et vous, qu’en pensez vous ?

Participez à notre sondage. Anonymat des participations garanti !

Seriez-vous favorable à la prise en compte du Quotient Familial de la CAF pour la tarification des services périscolaires (cantine et garderie) et les classes découvertes
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Cantine Scolaire a Angervilliers : l’éternel débat

LA CANTINE SCOLAIRE À ANGERVILLIERS : un sujet mais pas de débat.

L’éternel debat entre la majorité pour résumer, Madame la mairesse et l’opposition au sujet de » la cantine scolaire » n’est pas près d’être clos.
Chaque année, Mme la mairesse fait la chasse « aux mauvais payeurs » tout en refusant d’appliquer le quotient familial et en nous opposant systématiquement que ce sont les familles qui sont contre…


Alors la question se pose: comment les cantines scolaire sont elles gérées ?
Pour les écoles maternelles et l’élémentaire la restauration scolaire est à la charge des communes et sa gestion est assurée par la caisse des écoles.


La fameuse Caisse des Ecoles! parlons-en! Mme la mairesse souhaite la dissoudre.
Elle a annoncé sa dissolution en tout debut de son mandat.
Elle nous a ainsi affirmé qu’elle se donne 3 ans pour arriver à ses fins. Le tout, sans aucune concertation, mais c’est hélas une habitude.


Cette disparition est d’ailleurs pour bientôt !
Parents d’élèves, comme vous l’avez constaté, il n’ y a eu aucune réunion de la caisse des écoles. Il n’y a même plus de membres adhérents !
Il paraît qu’il n’y a pas de candidature: MENSONGE !


Nous savons que des parents se sont proposés et ont écrit à Mme la mairesse mais comme à son habitude elle ne repond pas aux administré.e.s.
Dans ces moments difficiles que traversent certaines familles, les élus pourraient voter à l’unanimité, la gratuité totale des factures pour les familles les plus impactées.


Mais non, la mairesse et son équipe , équipe qui en-dehors de lever la main pour voter « aux ordres » ne débat jamais… continuent à agir avec des oeillères. Les conseillers demeurent étrangement silencieux, quand ils ne sont pas absents, en conseil municipal.
Par contre, ils votent au conseil municipal  »des dotations pour provisions sur créances douteuses’ ‘.En un mot récupérer l’argent à tout prix en limitant les contacts avec la population. Bref, faire le contraire de ce que le mandat pour lequel ils ont été élu.e.s devrait leur imposer: au service de la population, dans la transparence, adapter au maximum les décisions au aléas de « la vie de tous jours ».

Nous, élus de l’ opposition, solidaires des familles et conscients que les enfants d’aujourd’hui seront les citoyens de demain.
Nous souhaitons placer les enfants au centre de nos préoccupations en prenant en considération le contexte social dans lequel nous évoluons toutes et tous.
Nous avons déjà fait des propositions concernant la question de la cantine scolaire qui se doit d’être traitée globalement et avec tous les acteurs concernés et non de manière autoritaire sans concertation. Nous les renouvellerons en temps utile.


En attendant, l’entêtement à détruire les instances citoyennes (caisse des écoles) et à refuser l’usage du quotient familial pour plus de justice sociale n’incitent pas à l’optimisme.

Vos élu.e.s Angervilliers Citoyens