Angervilliers Citoyens
Conseil Municipal : une nouvelle fois, les démissions s’enchaînent

Comme vous l’avez peut être constaté, nous avons choisi ces derniers temps de communiquer principalement sur les projets que nous mettrions en œuvre si nous étions aux commandes, plutôt que de se contenter de commenter les (in)actions et difficultés de l’équipe majoritaire.

Cette article fera donc figure d’exception, mais il nous semble nécessaire, tant la déliquescence de l’équipe municipale met notre village dans une situation critique, voire un risque de paralysie totale.

En effet, nous apprenons que, pour la troisième fois en moins d’un an, et pour la quatrième fois depuis le début du mandat, un adjoint vient de démissionner.

Comme d’habitude, lors du prochain conseil municipal, on nous vantera ses mérites, et l’on nous donnera de vagues raisons à ce départ, peut être la fatigue ou le travail.
Comme d’habitude, l’intéressé ne sera pas présent pour expliquer les vraies raisons de ce départ.
Comme d’habitude, les rumeurs permettront de déceler la vérité sur ce départ : autoritarisme et lassitude d’être contraint à l’inaction alors qu’il y a tant à faire.
Comme d’habitude, nous ne pourront que regretter le départ de ces personnes que nous avons côtoyées lors des commissions, dont nous avons pu constater l’envie d’agir et les projets souvent très positifs, contraint d’acter leur échec.

Une fois de plus nous leurs transmettons notre sincère soutien, notre porte leur restant entièrement ouverte s’ils souhaitent échanger.

Sur les 21 personnes ayant figuré sur la liste de l’actuelle majorité lors des élections de 2020, 8 ont démissionné ou n’ont pas souhaité prendre le relais suite à une démission. A ce jour, 3 sièges du conseil municipal restent vacants, sans parler des quelques conseillers qui ne participent plus ou très occasionnellement aux conseils depuis de nombreux mois.

La multiplicité de ces départs, triste répétition du précédent mandat ayant conduit dès 2016 à la tenue de nouvelles élections anticipées, doit nécessairement interroger chacun d’entre nous.

Le plus inquiétant, c’est qu’il ne semble plus y avoir de candidat parmi les conseillers de la majorité pour occuper les postes vacants d’adjoint au maire.
Début 2023, on nous demandait de voter pour la création d’un 5ème poste d’adjoint afin de « passer à la vitesse supérieure ».
Aujourd’hui, à chaque démission, le poste d’adjoint est simplement clos.
Il n’en reste à ce jour plus que deux. Ce n’est donc plus un coup de frein qu’il faut redouter, mais la paralysie totale.

Où sont les promesses pharaoniques du programme des élections de 2020 ?
Le gymnase ? Il n’en a plus jamais été question.
Comment avons-nous accueilli les nouveaux habitants ? Aucune évolution des infrastructures : écoles, routes, rien n’a changé.

Pourtant les besoins de notre village sont multiples car l’impact de l’arrivée de nombreux nouveaux habitants sur les équipements municipaux n’a pas été anticipé :

  • on se retrouve à installer des préfabriqués pour accueillir les enfants de l’école maternelle suite à l’ouverture d’une nouvelle classe
  • nos routes sont saturées, la circulation est chaotique et dangereuse notamment grande rue ou l’afflux de bus lié à l’installation d’un dépôt rue du Marais aggrave une situation déjà complexe
  • les taches les plus basiques, comme l’entretien des bordures et espaces verts ne sont plus assurées convenablement
  • les habitants des nouveaux quartiers quand à eux semblent littéralement abandonnés, laissés à leur sort au milieu des herbes hautes pendant des mois, de travaux qui n’en finissent pas de se terminer, et d’une rétrocession des communs sans cesse repoussée.

Bien sûr, nous ne manquerons pas de réclamer des comptes lors du prochain conseil municipal et de demander comment Mme le Maire compte réussir à gérer convenablement la commune pendant les 18 mois qu’il reste avant les prochaines élections, avec une équipe réduite à peau de chagrin.
Comme d’habitude, nous aurons une réponse lapidaire, exprimée avec un formidable aplomb, mais n’apportant au final aucune solution ni aucune perspective.

Nous nous inquiétons de cette situation qui impacte au quotidien chacun d’entre nous.
Nous restons plus que jamais mobilisés et à votre écoute, et nous engageons à porter votre voix lors des conseils municipaux.

Conseil Municipal du 29 mai 2024 : vers un début d’action ?

Ce 29 mai 2024 a eu lieu un nouveau conseil municipal, marqué une fois de plus par un quorum poussif en présence de seulement 11 élus (sur 19 sièges dont 2 vacants).

Le point principal de ce conseil fut le vote de la « Demande de subvention auprès du Conseil Départemental de l’Essonne au titre des amendes de police 2024. »

Le département reverse aux communes une partie des sommes collectées via les amendes de police (stationnement, etc), sous forme de subventions destinées à des projets d’aménagement de la voirie.

La municipalité va donc deposer un dossier afin de financer des travaux d’aménagement et de sécurisation des infrastructures routières de la commune.

Certe, nous en somme encore à la demande de subvention, comme il y en a toujours à chaque conseil, sans que l’on sache ensuite si elles ont abouties, ni voir les projets afférents se réaliser. Mais nous voulons croire que dans ce cas précis, une action va enfin en découler.

Sécurisation des passages pietons, limitation de la vitesse, matérialisation des stationnements, nous laisserons la majorité vous détailler les aménagements envisagés. Il s’agit là de travaux que beaucoup d’entre nous appellent de leurs voeux depuis des années, au point qu’on puisse se demander pourquoi il aura fallu attendre aussi longtemps pour les voir se réaliser.

Nous regrettons cependant que certains des problèmes majeurs de circulation dans le village soient laissés de coté ( poids lourds et bus sur la Grandes Rues, et circulation piétonne le long de la rue de Dourdan ), sujets pour lesquels nous vous exposeront bientôt les solutions que nous préconisons.

Quant à nous, nous vous donnons rendez-vous prochainement dans vos boîtes aux lettres pour une nouvelle édition de nos « Infos Citoyennes ».

Vos élus Angervilliers Citoyens.

Conseil Municipal du 3 avril 2024 : Budget, les chiffres de l’inaction

Hier soir à eu lieu un nouveau conseil municipal entièrement consacré au budget communal.

Les conseils municipaux sont des moments importants de la démocratie du village.
C’est pourquoi en tant qu’élus nous nous faisons un devoir d’y assister autant que possible.
C’est le moment idéal pour interpeler la majorité sur les sujets à l’ordres du jour, ou pour poser des questions diverses en relation avec la vie du village.

Une fois n’est pas coutume, nous avons décidé de ne pas participer à ce dernier conseil et nous souhaitions vous en expliquer les raisons.

Il s’agissait de valider les comptes du budget 2023, et d’approuver les budgets prévisionnels pour 2024.
En regardant en détail, les budgets d’Angervilliers de ces dernières années sont assez significatifs de l’inaction que nous ne cessons de dénoncer.

Il y a un an, nous votions le budget primitif 2023 qui s’établissait comme tel :
– Budget primitif de fonctionnement : 2 716 032 €
– Budget primitif d’investissement : 1 673 050 €

Les résultats 2023 sont assez éloquents : les dépenses effectuées au titre de l’investissement sur 2023 sont de 300 594 €, soit moins de 20 % des dépenses envisagées initialement.

Ceci est malheureusement caractéristique de ce que nous dénonçons : l’incapacité de l’équipe municipale à réaliser leur projet et leur programme.
Angervilliers est la commune de la CCPL avec le plus faible investissement par habitant.
Et pourtant, les besoins sont nombreux : école, voirie, infrastructure sportives, etc.

De plus, lorsqu’on se souvient du programme électoral, véritable catalogue de promesses (gymnase, terrain de tennis… ), nous nous interrogeons aujourd’hui, comme hier, sur sa sincérité.

Nous refusons de participer à ceci.
Nous ne souhaitons pas sur l’important sujet du budget communal, apporter notre présence à un quorum de plus en plus serré au grès des divers démissions.
Nous laissons la majorité acter seule son incapacité à agir, ou peut être plus probablement faire semblant de ne pas voir ou de ne pas comprendre, ce que les chiffres expriment pourtant de manière flagrante.

Conseil municipal du 18 décembre : Démission, PLHI, SMOYS, Cantine et Gare Autoroutière

Hier soir, a eu lieu un conseil municipal dont l’ordre jour était, une fois n’est pas coutume, pléthorique.

il y avait d’ailleurs plus de points à étudier que de conseillers présents, 12 seulement, dont vos 3 conseillers d’opposition sans qui le quorum n’aurait pas été atteint.

Nous vous épargnerons le détail des 20 délibérations, mais souhaitions comme d’habitude, vous détailler les points les plus marquants et expliquer nos positions.

1 – Démission de la seconde adjointe

En introduction de ce conseil, nous avons dû une nouvelle fois acter une défection dans les rangs de la majorité municipale, la seconde adjointe ayant effectivement démissionné. Le conseil se retrouve donc réduit à 17 sièges faute de conseillers de réserve sur la liste majoritaire qui comptait pourtant 21 membres lors des élections de 2020, pour les 16 sièges lui étant attribués.

Ne vous y trompez pas, nous ne nous réjouissons aucunement de ces multiples démissions.

Nous ne nous réjouissons pas de voir notre village s’enliser encore un peu plus dans un immobilisme mortifère.

Nous ne nous réjouissons pas de voir des adjoints, avec qui nous avons pu échanger lors des commissions, et dont nous avons pu mesurer l’envie de faire avancer notre village, leurs idées et leurs projets, devoir acter leur incapacité à pouvoir agir et en tirer les conséquences.

Nous mesurons à quel point cette décision peut être difficile humainement. Il n’est pas simple de regarder nos échecs en face et d’agir en conséquence.

Qu’ils soient tous assurés de notre compassion, qu’ils sachent que, si ils le souhaitent, nous restons à leur disposition pour échanger et que les portes de notre collectif leur restent ouvertes, à eux comme à tous les habitants, y compris les élus de l’actuelle majorité, si ils veulent continuer à réfléchir à un projet d’avenir pour Angervilliers, dans un groupe ou les idées de chacun sont entendues et respectées.

La situation actuelle ne nous étonne pourtant pas. Comme l’a rappelé Karima DUCROT, les défections d’élus se sont multipliés lors des différents mandats du Maire. Les motifs avancés en Conseil Municipal pour tenter d’expliquer ces démissions restent nébuleux d’autant que les démissionnaires n’ont jamais l’occasion de s’exprimer personnellement.

2 – PLHI : Plan Local de l’Habitat Intercommunal

Apres une session plus ou moins chaotique de nominations aux différentes commissions pour remplacer les démissionnaires, Mme le Maire nous a demander d’approuver le PLHI élaboré par la Communauté de Commune.

Ce document a pour but d’établir au niveau de la CCPL, un bilan et des objectifs sur les constructions de nouveaux logements, de manière à coordonner et équilibrer la politique de l’habitat sur l’ensemble du territoire.

Cependant, le document que l’on nous a présenté, établissait pour notre commune, un bilan basé sur des chiffres de 2018 présentant Angervilliers comme une commune à la population stagnante, faisant fi des quelques 100 nouveaux logements créés ces dernières années, et établissant un objectif de 60 autres nouvelles constructions d’ici 2028.

Nous nous interrogeons vraiment sur l’intérêt d’un tel document, optionnel pour les communautés de communes de notre taille, incapable de prendre en compte les évolutions récentes de la population des divers villes et villages, et présentant donc un bilan daté et déconnecté de la réalité.

Qui peut croire qu’Angervilliers serait capable de supporter encore 60 nouveaux logements sans une profonde refonte de ses infrastructures ?

Nous avons donc voté contre cette proposition au motif que pour accueillir dignement de nouveaux habitants il faut que les infrastructures soient en adéquation avec le projet, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

3 – Adhésion au SMOYS : Installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques

Nous avons ensuite abordé une délibération portant sur l’adhésion au Syndicat Mixte Orge Yvette Seine. Il s’agit dun syndicat disposant de compétences liées à l’énergie, que notre commune souhaite utiliser pour faciliter l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques.

Si nous sommes complètement favorable à cette initiative sur le fond, nous trouvons que la manière dont la majorité envisage la mise en place de ces bornes manque singulièrement de rigueur.

Plutôt que « d’installer une première borne pour voir ce que cela donne », nous pensons que les compétences de ce syndicat devraient être utilisées pour étudier le besoin, peut être nous faut il 3 bornes , peut être 0, mais pour le savoir il faut interroger les habitants ainsi que les personnes travaillant sur la commune. Car de ce nombre dépends la taille de l’installation et donc le choix d’un emplacement adapté et prévu pour éventuellement pouvoir évoluer.

Approuvant cette adhésion, mais ne nous reconnaissant pas dans la méthode envisagée pour la mise en œuvre, nous nous sommes abstenus.

4 – Questions Diverses : Cantine scolaire et menu à 4 composantes

Tout d’abord posée en octobre, mais ajournée suite à un point réglementaire, notre question demandant que le Conseil étudie le retour au menu à 5 composantes a finalement pu être abordée.

Mme le Maire considère que ce menu est formidable, que les enfants le devorent avec entrain, et qu’en plus (ou surtout) ce passage à 4 composantes nous a permis de faire des économies, ou plutôt de limiter l’augmentation du coût des repas.

Nos retours du terrain diffèrent substantiellement, et nous considérons que nos enfants méritent mieux que ces repas industriels sans saveur, qui en plus ont désormais le goût de trop peu pour les plus grands.

Nous regrettons également que le seul critère guidant les décisions sur ce sujet soit celui de son coût. C’est un critère important, mais il ne peut pas être le seul pris en compte pour la gestion de nos cantines.

Vous pouvez retrouver nos propositions sur ce sujet dans l’un de nos précédents articles : Cantine Scolaire : bilan, perspectives et propositions

5 – Question Diverse : Gare Autoroutière sur Angervilliers

Lors du Conseil Municipal du mois de juin, Mme le Maire nous informait d’un projet de gare autoroutière sur la commune, dont elle devait avoir des nouvelles dans le courant de l’été.

En l’absence d’informations complémentaires depuis plusieurs mois, nous l’avons interrogée sur l’avancement de ce dossier.

Elle nous indique que :

  • Contrairement à ce que nous avions compris précédemment, cette gare ne serait pas sur le territoire communal, mais à proximité
  • Que ce dossier n’avait pas avancé et faisait l’objet de discussions entre Vinci et les plus hautes instances de l’État.

Si nous pensons que cette gare pourrait être un vrai plus pour les habitants de notre village, nous resterons vigilant, si elle devait être mise en œuvre, quand à l’impact qu’elle pourrait avoir sur nos infrastructures, notamment la circulation aux heures de pointe sur les routes de notre village, ainsi qu’à la mise en place des aménagements qu’elle nécessiterait.


Nous remercions le public, de plus en plus nombreux, ayant bravé le froid pour venir assister à ce Conseil, vous souhaitons à tous de très joyeuses fêtes de fin d’année, et vous donnons rendez-vous en 2024 pour toujours plus de projets et d’informations sur la vie de notre village et ses alentours.

Karima, Olivier et Laurent

Conseil municipal du 9 octobre : subvention, démission et … règlement intérieur

Hier soir a eu lieu un nouveau conseil municipal, en présence de seulement 12 conseillers sur 19, dont vos trois conseillers Angervilliers Citoyens.

Au programme, l’attribution d’une subvention exceptionnelle de 1000€ à notre nouveau club de foot et la démission de la 3ème adjointe.

Suite à cette nouvelle démission, il est à noter que la majorité n’ayant plus de conseillers de réserve, le conseil municipal se retrouve amputé d’un siège, portant l’effectif à 18. Le nombre d’adjoints revient quant à lui à 4 après un bref passage à 5.

Vos conseillers d’opposition avaient également demandé à ce qu’un sujet important concernant la cantine scolaire soit inscrit aux questions diverses. Une nouvelle fois, Mme le Maire s’est réfugiée derrière son règlement intérieur pour refuser de répondre. La question posée par écrit vendredi matin ne respectait pas le délai imposé de 2 jours francs ouvrés. D’aucuns pourraient sans doute trouver ce délai excessif, d’autant que l’application stricte des règlements semble moins consciencieuse lorsqu’il s’agit de respecter les droits des conseillers à disposer à l’avance des projets de délibérations portés à l’ordre du jour.

Mais passons, nous nous voulons une opposition constructive, et laissons donc Mme le Maire et sa majorité aux calculs politiques et la mauvaise foi, laissant de côté les interrogations légitimes de nos concitoyens.

Notre question portait donc sur la nouvelle composition des repas de nos enfants qui semble vouloir faire débat.

Il est vrai que le passage de 5 à 4 composantes s’effectue soit en « supprimant » l’entrée soit en remplaçant l’ensemble « fromage + dessert » par un dessert lacté. Le principe est donc de proposer moins de plats afin de permettre aux enfants de manger mieux.

Attention, l’objectif ne devrait pas être de faire des économies, car l’argent de la composante supprimée devrait être entièrement réinvesti dans la qualité d’un autre élément.
Le gain de temps pour les cantines « faites sur place » serait intéressant car il permettrait aux agents de passer plus de temps à la confection du frais par exemple.

À Angervilliers, cet intérêt n’existe pas.
C’est aussi un des rôles de la caisse des écoles de veiller à la pertinence et à la qualité de ce qu’on propose à manger à nos enfants.
À Angervilliers, il n’y en a plus.

Le gaspillage alimentaire a aussi bon dos. Le vrai gaspillage reste de proposer des plats sans saveur.

La cantine devrait être considérée comme un temps éducatif à part entière. Il est délicat de l’organiser et de lui donner du sens avec des plats issus de la production industrielle.

Ainsi, la question des composantes, si elle n’est pas à jeter, est à interroger à l’aune de ce que nous proposons à nos enfants.
Le constat est pour l’instant clair : le compte n’y est pas. Beaucoup d’enfants ont encore faim et personne ne peut réellement attester de la manière dont ces repas se passent.

Il est à craindre que l’aspect économique soit une nouvelle fois celui qui prime pour la municipalité.

Il est à noté que beaucoup de municipalités se sont refusées à passer aux 4 composantes.
Nous rappelons nos propositions pour améliorer ce moment éducatif tellement important :

  • Améliorer l’équilibre alimentaire des repas, leur qualité et tendre vers le bio et les produits de proximité.
  • Favoriser l’éveil au goût.
  • Diminuer le bruit dans le restaurant scolaire.
  • Lutter contre le gaspillage alimentaire par une véritable éducation au goût et des projets co-construits avec les enseignants pour une continuité d’action

Ces propositions ne pourront voir le jour sans une remise à plat du fonctionnement actuel qui perdure depuis des années sans aucune remise en question et concernent les enfants, les élus et les parents.

Pour agir, il faut le vouloir et s’en donner les moyens.

Madame le maire ne supporte pas la contradiction

Le dernier conseil municipal a encore donné lieu à des réflexions désobligeantes de la part de Mme le maire qui, quand elle est contre dite ou tout simplement mise devant ses actes et paroles qui interrogent, essaie coûte que coûte de « sauver la face » en se montrant à la limite de la correction ou en accusant les autres de ses propres turpitudes.

Ainsi, lorsqu’elle s’est retrouvée dans l’obligation de lire l’amendement que l’opposition a présenté, nous avons senti chez chez elle quelque chose oscillant entre la gêne et la colère.
Il faut dire que nous avions repris mots pour mots ses propos et la répartie sur « si les gens ont besoin de quelque chose, il n’ont qu’à venir pleurer à la mairie ».
Du coup, Madame le maire a cru bon de souligner ironiquement que les élu.e.s d’opposition ont une bonne mémoire, affirmant aussitôt qu’ils devaient enregistrer les débats.

M. Thérond est alors intervenu pour lui préciser que notre unique matériel consistait en un cahier et un stylo pour prendre des notes.
C’est qu’à voir la majorité des conseillers venir les mains dans les poches , l’opposition passe pour super équipée…
Madame le maire a alors dit à M. Thérond qu’effectivement elle constatait qu’il prenant tout en note quand elle parle. Cette remarque paranoïco- burlesque montre, comme l’a souligné M. Thérond, la haute estime qu’elle semble avoir d’elle-même puisqu’elle pense que tout tourne autour de sa petite personne, certainement l’habitude de poser en photo en toute circonstance.

Bref, nous avons pu aussi ajouter qu’il n’est pas compliqué de prendre en note les paroles prononcées puisqu’elles viennent toutes du maire. Effectivement, pour le reste, un post-it serait suffisant pour consigner les interventions des conseillers municipaux de la majorité.

Au delà de ces éléments que nous relatons pour bien marquer l’ambiance de ces conseils, Madame le maire a pu aussi rétorquer à Mme Ducrot qu’elle « était sourde » quand cette dernière lui a répété un élément d’argumentation alors que le maire estimait avoir répondu à l’interrogation ou à Monsieur Thérond qu’il ne  » s’exprimait pas bien ».
Il est parfois amusant d’être jugé par des personnes peinant à lire un texte ou faisant écrire ses éditos par d’autres.
Bon, comme dirait l’autre , on ne va pas venir pleurer (en mairie) mais tout de même, au bout d’un mandat et demi, rien ne change et nous constatons la difficulté qu’éprouve Madame le maire à justifier son inaction et ses propos honteux et au reste du conseil à exister, mais il est vrai que pour exister il faut en avoir envie.

Conseil municipal du 11 mai 2023 : nouvelle adjointe, amendement et règlement intérieur

Un nouveau conseil municipal s’est déroulé hier soir.
Avant tout, nous tenions à remercier le public plus nombreux que d’habitude, qui est venu y assister.

Le premier sujet de ce conseil portait sur la nomination d’un 5ème adjoint.
Mme Elody Pouchet a donc été élue adjointe, principalement déléguée à la communication.

Nous tenions à lui transmettre tous nos vœux de réussite dans cette tâche ô combien complexe qu’est la communication municipale, actuellement complètement inexistante.
Nous lui souhaitons de réussir à relancer l’édition des magazines municipaux, que nous espérons moins centrés sur la personne de Mme le Maire mais plus sur les préoccupations des habitant·e·s, et toujours respectueuse du droit d’expression des élus d’opposition.

Nous avons néanmoins voté contre la création de ce 5ème poste d’adjoint, non pas parce que nous sommes foncièrement contre, mais parce que nous avons trouvé les explications de Mme le Maire sur les raisons de la création de ce nouveau poste plus de 3 ans après le début du mandat, pour le moins nébuleuses. Indiquant qu’elle serait chargée de la communication, mais peut être aussi d’autre chose, et évoquant une possible redistribution des délégations sans donner plus de détail.
Ceci est pour nous assez caractéristique du fonctionnement de cette équipe qui semble naviguer « à vue » sans avoir d’objectifs clairs sur la réalisation de leur programme.

Le second point majeur fut la mise au vote de l’amendement proposé par nous élu·e·s d’opposition sur le financement d’un voyage scolaire pour les élèves de l’école élémentaire. Comme nous vous l’avons détaillé dans un précédent article, nous avions proposé l’utilisation du quotient familial pour faire varier la participation communale au financement de cette sortie aux revenus des familles. Cet amendement aurait dû être délibéré lors du précédent conseil, mais avait été ajourné par Mme le Maire sans aucune justification.
Le but était aussi, pour une fois, de déclencher une expression explicite des élus majoritaires, et les mettre en position de devoir assumer leurs choix.
Malheureusement, et sans surprise, tous les conseillers majoritaires ont voté contre, ne laissant place à aucun débat.

Pour finir, nous avions soumis deux « questions diverses » issues d’interrogations que nous ont transmises les habitant·e·s du village.
Nous souhaitions d’abord interroger Mme le Maire afin de connaître son positionnement concernant les divers projets prévus sur le site de l’ancienne briqueterie rue du Marais (remblais par ECT, ferme photovoltaïque, gare routière SAVAC, etc)

Nous souhaitions ensuite transmettre l’inquiétude de plusieurs habitants sur le non-respect des interdictions de circulation des poids lourds notamment rue de Machery et rue de Val Saint Germain et demander quelles actions étaient envisagées par l’équipe municipale.

Mme le Maire a refusé de répondre à ces questions au motif qu’elles auraient été transmises trop tard et ne respectaient pas le calendrier imposé par le règlement intérieur du conseil municipal.
Nous prenons bonne note du fait que Mme le Maire préfère se cacher derrière un vice de procédure mineur plutôt que de répondre aux questions de ses administré·e·s.
Le jour même où elle nomme un adjoint à la communication, les messages envoyés semblent totalement contradictoires.

Conseil Municipal du 13 avril : Entre Mauvaise Foi, Mensonges et Déni Démocratique

Hier soir, nous avons assisté à un nouveau conseil municipal. Les ingrédients sont toujours les mêmes : une bonne dose de mauvaise foi, quelques mensonges affirmés avec aplomb, souvent un moment gênant ou Mme le Maire tient des propos aux contenus discutables, mais aussi de l’agacement quand nous tentons d’exposer notre point de vue.

La séance a déjà bien démarré. Elle commence toujours par l’approbation du compte rendu du précédent conseil. Normalement une simple formalité, sauf cette fois. Le compte rendu est censé décrire fidèlement les points abordés et les remarques formulées par chacun. Or, M. Thérond avait clairement expliqué les raisons de notre opposition à la subvention Vinci en demandant explicitement que cela soit inscrit au compte rendu.

Le résultat, c’est qu’alors que les propos de Mme Le Maire ont été exhaustivement notés, ceux de l’opposition ont été abusivement tronqués et déformés. Mme le Maire, dans un moment de mauvaise foi de haut vol dont elle a le secret, à prétexté que le propos de M Thérond n’avait pas été clair, qu’on avait pas compris, et a refusé de corriger le texte. Nous n’avons donc pas approuvé ce compte rendu, ce qui est un fait assez rare pour être noté.

Après quelques textes budgétaires dont nous vous épargnons le détail, vient la délibération sur la dissolution de la caisse des écoles. Nous y reviendrons sans doute plus en détail dans un prochain article, mais ce point a fait l’objet de longs échanges entre Mme le Maire et l’opposition, marquant une différence assez nette sur la manière dont nous envisageons la vie de notre village.
A une instance participative, où se réunissent élus, parents d’élèves et enseignants, la majorité préfère des décisions à leur seule main, des consultations à leur bon vouloir, et des projets décidés unilatéralement.
La caisse des écoles est donc dissoute.

Vînt alors le moment gênant ou, sur une délibération concernant les emplois saisonniers, nous avons eu le droit à une réflexion de Mme Le Maire sur le travail des jeunes femmes qui n’aurait pas détonnée dans la bouche d’un vieux sénateur conservateur réactionnaire des années 70. Mais passons. Parlant de discrimination, Mme Boyer ne s’est même pas rendue compte que son discours participait lui même à cette discrimination. Pathétique.

Sur cette séance, l’opposition avait décidé d’innover pour que chacun puisse s’exprimer sur le sujet, en proposant un amendement à la délibération concernant le financement d’une classe découverte de l’école élémentaire.

Sur le fond :

La municipalité avance l’intégralité des frais du séjour, pour faciliter l’organisation et la réservation, puis émet des titres de paiement auprès des familles, étalonnés sur plusieurs mois pour étaler la dépense pour les familles. Tout ça est très bien, rien à redire.

Là où nous divergeons, c’est sur les sommes demandées aux familles. Comme pour la cantine ou la garderie, les tarifs ne sont jamais différenciés. Tout le monde paie la même chose, c’est beaucoup plus simple à gérer pour la municipalité, et c’est visiblement cette simplicité qui prime sur tout.

Nous avions proposé un amendement à cette délibération, visant à instaurer une prise en charge partielle du coût de cette sortie adaptée aux revenus de chaque famille en utilisant le Quotient Familial de la CAF. Nous n’avons pas tous les mêmes moyens, le même nombre d’enfants, nous ne sommes pas tous égaux, n’avons pas tous eu les mêmes chances et les mêmes problèmes, alors pourquoi la prise en charge par la commune devrait être la même pour tous ?
Car finalement, on laisse forcément quelques enfants sur le côté, qui ne participeront pas faute de moyens.

La réponse de Mme le Maire, c’est qu’il n’y aurait pas de demande des familles pour l’instauration d’un tel système. Affirmation donnée avec son habituel aplomb, alors qu’aucune étude récente auprès des habitants ne permet de le prouver.
Son autre réflexion, et c’était le moment gênant/choquant du précédent conseil, c’est qu’il existe le CCAS pour ces cas là et que, je cite : « Si les gens ne viennent pas pleurer en mairie s’ils en ont besoin, on ne peut pas savoir ».

Quel mépris ! Comment peut-on en tant que maire, oser une telle sortie ?
D’autant qu’elle met bien en évidence le problème de ce système.
On peut parfaitement comprendre que certaines familles aient du mal à ravaler leur fierté pour aller quémander une prise en charge auprès des élus.
On peut aussi bien voir qu’il y a un problème d’équité et de transparence sur les aides fournies par le CCAS, décidées en catimini par quelques élus, sur des critères arbitraires. Le fait du prince.

Nous souhaitions donc proposer un système plus équitable, basé sur des critères ouverts et connus de tous, et respectant la dignité de chacun.

Sur la forme :

Nous voulions permettre aux conseillers de la majorité de s’exprimer explicitement sur une proposition de l’opposition.
Car cela va peut- être vous paraître étrange, mais l’organisation des votes au conseil municipal fait que les conseillers majoritaires n’expriment jamais explicitement leur accord.
Après la lecture des délibérations, le Maire demande « qui vote contre », « qui s’abstient » puis, par un savant calcul mêlant additions et soustractions, détermine le nombre de voix « pour ».
Jamais, à aucun moment, les conseillers ne lèvent la main pour approuver. Un vote « pour » par défaut.

Sur cet amendement, ils auraient dû explicitement exprimer leur désaccord ou leur abstention et surtout : ASSUMER.
Pas de défaussement possible, ou d’approbation molle.

Mais Mme le Maire en a décidé autrement. Feignant de n’avoir pas vu notre message, disant à la fois qu’elle ne l’avait pas vu tout en citant son contenu. Puis prétextant que ce n’était pas un amendement pour finalement admettre plus ou moins le contraire, elle décide unilatéralement que ce sera remis au prochain conseil.
Le droit d’expression des conseillers d’opposition, encore une fois, a été bafoué.

 
Nul doute que d’ici-là, Mme le maire trouvera bien un prétexte ou un vice de forme quelconque pour le remiser aux oubliettes. Cependant, nous saurons, comme par le passé, faire valoir nos droits si la raison ne l’emporte pas.


En attendant, nous souhaitions vous permettre de prendre connaissance du contenu de cet amendement, vous montrer que nous, conseillers d’opposition, ne sommes pas uniquement dans la critique, mais aussi dans la proposition et la réflexion.