Angervilliers Citoyens
Conseil Municipal : une nouvelle fois, les démissions s’enchaînent

Comme vous l’avez peut être constaté, nous avons choisi ces derniers temps de communiquer principalement sur les projets que nous mettrions en œuvre si nous étions aux commandes, plutôt que de se contenter de commenter les (in)actions et difficultés de l’équipe majoritaire.

Cette article fera donc figure d’exception, mais il nous semble nécessaire, tant la déliquescence de l’équipe municipale met notre village dans une situation critique, voire un risque de paralysie totale.

En effet, nous apprenons que, pour la troisième fois en moins d’un an, et pour la quatrième fois depuis le début du mandat, un adjoint vient de démissionner.

Comme d’habitude, lors du prochain conseil municipal, on nous vantera ses mérites, et l’on nous donnera de vagues raisons à ce départ, peut être la fatigue ou le travail.
Comme d’habitude, l’intéressé ne sera pas présent pour expliquer les vraies raisons de ce départ.
Comme d’habitude, les rumeurs permettront de déceler la vérité sur ce départ : autoritarisme et lassitude d’être contraint à l’inaction alors qu’il y a tant à faire.
Comme d’habitude, nous ne pourront que regretter le départ de ces personnes que nous avons côtoyées lors des commissions, dont nous avons pu constater l’envie d’agir et les projets souvent très positifs, contraint d’acter leur échec.

Une fois de plus nous leurs transmettons notre sincère soutien, notre porte leur restant entièrement ouverte s’ils souhaitent échanger.

Sur les 21 personnes ayant figuré sur la liste de l’actuelle majorité lors des élections de 2020, 8 ont démissionné ou n’ont pas souhaité prendre le relais suite à une démission. A ce jour, 3 sièges du conseil municipal restent vacants, sans parler des quelques conseillers qui ne participent plus ou très occasionnellement aux conseils depuis de nombreux mois.

La multiplicité de ces départs, triste répétition du précédent mandat ayant conduit dès 2016 à la tenue de nouvelles élections anticipées, doit nécessairement interroger chacun d’entre nous.

Le plus inquiétant, c’est qu’il ne semble plus y avoir de candidat parmi les conseillers de la majorité pour occuper les postes vacants d’adjoint au maire.
Début 2023, on nous demandait de voter pour la création d’un 5ème poste d’adjoint afin de « passer à la vitesse supérieure ».
Aujourd’hui, à chaque démission, le poste d’adjoint est simplement clos.
Il n’en reste à ce jour plus que deux. Ce n’est donc plus un coup de frein qu’il faut redouter, mais la paralysie totale.

Où sont les promesses pharaoniques du programme des élections de 2020 ?
Le gymnase ? Il n’en a plus jamais été question.
Comment avons-nous accueilli les nouveaux habitants ? Aucune évolution des infrastructures : écoles, routes, rien n’a changé.

Pourtant les besoins de notre village sont multiples car l’impact de l’arrivée de nombreux nouveaux habitants sur les équipements municipaux n’a pas été anticipé :

  • on se retrouve à installer des préfabriqués pour accueillir les enfants de l’école maternelle suite à l’ouverture d’une nouvelle classe
  • nos routes sont saturées, la circulation est chaotique et dangereuse notamment grande rue ou l’afflux de bus lié à l’installation d’un dépôt rue du Marais aggrave une situation déjà complexe
  • les taches les plus basiques, comme l’entretien des bordures et espaces verts ne sont plus assurées convenablement
  • les habitants des nouveaux quartiers quand à eux semblent littéralement abandonnés, laissés à leur sort au milieu des herbes hautes pendant des mois, de travaux qui n’en finissent pas de se terminer, et d’une rétrocession des communs sans cesse repoussée.

Bien sûr, nous ne manquerons pas de réclamer des comptes lors du prochain conseil municipal et de demander comment Mme le Maire compte réussir à gérer convenablement la commune pendant les 18 mois qu’il reste avant les prochaines élections, avec une équipe réduite à peau de chagrin.
Comme d’habitude, nous aurons une réponse lapidaire, exprimée avec un formidable aplomb, mais n’apportant au final aucune solution ni aucune perspective.

Nous nous inquiétons de cette situation qui impacte au quotidien chacun d’entre nous.
Nous restons plus que jamais mobilisés et à votre écoute, et nous engageons à porter votre voix lors des conseils municipaux.

Nos projets pour les écoles et les seniors

Un après-midi au forum des associations permet, comme nous le disions dans un précédent article, d’échanger avec pas mal de monde : habitants de longue date du village, nouveaux arrivants, élus …
Mais notre surprise est venue du club des seniors. En effet, des représentants de ce club nous ont informés d’une drôle de décision les concernant.

Les membres du club sont habitués à se réunir dans la salle de la Grange ( au-dessus de la cantine de l’école Maternelle ) pour des activités et même parfois partager des repas pour d’avantage de convivialité.
Hélas pour eux, Madame le Maire les a informés que dorénavant cette salle ne serait plus disponible.
En effet, l’école maternelle est ainsi faite que la place commence à manquer, surtout qu’une nouvelle classe vient d’ouvrir cette année. Aussi, il semble bien que la salle de la Grange ait été réquisitionnée comme extension.

Mais le mauvais burlesque ne s’arrête pas là. Madame le Maire a ainsi proposé et ce , « de manière provisoire » que nos aînés se réunissent … sous une toile de tente.
Bien sûr, cette solution ne leur convient pas et on comprend aisément pourquoi. Au delà des questions de sécurité, imaginons nos aînés se retrouver sous la tente cet hiver pour passer le temps… On pourrait presque croire à une mauvaise blague.

Madame le Maire, si prompte à flatter nos aînés en période électorale par des sourires et des promesses propose aujourd’hui une solution complètement surréaliste.

Qu’indique cette décision ?

Tout d’abord, et comme nous le soulignons depuis des années, la municipalité « gère » le quotidien au coup par coup, sans aucune vision ni aucun souci du bien-être des administrés.
Ainsi, alors que tout le monde savait que la population de notre village allait accueillir de nouveaux arrivants et notamment des enfants, rien n’a été prévu pour les recevoir. Ce n’est qu’à la rentrée qu’on commence à « bouger », là encore au coup par coup et sans concertation au cas où d’autres personnes auraient des idées plus pertinentes.

Exit donc les aînés. Il est honteux qu’une telle proposition leur soit soumise. En effet, la raison voudrait que nous prenions réellement soin d’eux, comme du reste de la population, en leur proposant un endroit « en dur » et confortable.

Madame le Maire n’en est hélas pas à son coup d’essai.
Après avoir usé pas mal de bonnes volontés, fait capoter des initiatives culturelles pour des prétextes toujours « cachés » et fallacieux, après avoir torpillé le Club Informatique (aujourd’hui à Janvry) en proposant une salle sans toilettes aux adhérents dont une bonne partie était justement des ainés, la voici qui aujourd’hui nous invente un nouveau « camping paradis ».

Nous, élus de l’opposition, sommes à la fois en colère mais pas plus étonnés que cela d’une décision qui montre combien la gestion de la municipalité reste calamiteuse. Il y a eu beaucoup de promesses pour bien peu d’actes.

Gageons que les quelques adjoints et conseillers municipaux majoritaires qui demeurent encore en place se saisiront de ce dossier.
Pour notre part, nous demanderons bien évidemment des comptes car il est inimaginable pour nous de passer sous silence un tel traitement de nos séniors.

L’occasion également de vous rappeler nos propositions en la matière :

  • Construction d’une nouvelle école regroupant les deux actuelles structures dans un seul lieu adapté et suffisamment dimensionné
  • Réutilisation des bâtiments ainsi libérés pour améliorer le service à la population :
    • Commerces et services pour l’actuelle école élémentaire
    • Culture et associations pour l’actuelle école maternelle, dont des locaux dédiés aux séniors au rez-de-chaussée du bâtiment
Angervilliers 2038

Il est bien souvent difficile de regarder loin et d’envisager l’avenir.
Dans un présent où se mêle conflits, risques climatiques et dérives autoritaires, il est bien tentant de se recroqueviller sur l’immédiat et d’éviter de penser à un demain incertain.

Mais demain se prépare aujourd’hui.
A l’échelle de notre village, il faut penser à l’avenir et préparer dès maintenant les projets structurants dont notre commune aura besoin durant ces 10 à 15 prochaines années.

Il faut se construire un espace de vie confortable et rassurant, face  à un « global » inquiétant et incertain.

Pourquoi 2038 ? Parce que cela correspond aux deux prochains mandats municipaux.
Et ces 12 prochaines années à partir de 2026, nous semblent être la période de temps nécessaire à la réalisation de tous les projets indispensable à notre village qui n’ont pas été mis en place durant les 2 dernières mandatures.

Ce constat est d’autant plus troublant que, participant aux diverses commissions municipales, nous savons que chez bien des adjoints et conseillers de l’actuelle majorité, la volonté et les idées sont bien présentes.
Alors comment expliquer qu’en définitive, peu de projets majeurs ont été réalisés ?

Dans deux ans, de nouvelles élections auront lieu.
Si nous y pensons dès maintenant, ce n’est certainement pas par ambition personnelle, mais parce que nous estimons que c’est le temps nécessaire pour préparer une équipe et un programme solide et crédible.

N’entretenons pas de faux suspens. Nous, vos trois conseillers d’opposition : Olivier Thérond, Laurent Simonneau et Karima Ducrot, souhaitons retenter l’aventure et vous soumettre à nouveau nos projets et nos idées lors des prochaines élections.
Des projets façonnés au cours de ce mandat dans l’opposition, ou nous vous avons écoutés, et entendus vos besoins, critiques, remarques et conseils.

Car comme vous avez pu le constater dans nos dernières « Infos Citoyennes », nous avons des idées de projets structurants pour notre village, mais beaucoup reste encore à construire et à débattre.
Urbanisme, sécurité, transport, éducation, association, social, animation, etc. Les sujets ne manquent pas et chacun à son niveau, avec ses préférences, son expérience ou simplement sa bonne volonté peut apporter quelque chose sur un sujet ou un autre.

Certains d’entre vous nous ont déjà fait part de leur souhait de rejoindre notre liste, et nous les en remercions chaleureusement.

Si vous aussi vous avez des idées et/ou l’envie de participer à la création d’un projet d’avenir pour Angervilliers, rejoignez-nous !

Contactez nous sur angervilliercitoyens@outlook.com, réponse garantie !

Circulation : des idées à mettre en œuvre

La circulation et la sécurité routière à Angervilliers : voici un sujet majeur que nous savons être au cœur des préoccupations de nombreux habitants.
Bien que la majorité semble enfin vouloir aborder ce dossier, nous regrettons qu’elle laisse de côté le problèmes les plus impactant.

Les difficultés sont pourtant bien identifiées : poids lourds et bus Grande Rue, et circulation piétonne le long de la rue de Dourdan en sont les parfaits exemples.

Comme nous l’avons déjà fait sur d’autres sujets, nous souhaitions vous faire part de nos idées sur ce thème essentiels, et les projets que nous mettrions en place si nous étions aux commandes.

Au fil des prochains mois, nous détaillerons les solutions que nous préconisons pour chacune de ces voies. Nous démarrerons aujourd’hui par l’axe Grande Rue / rue de l’Eglise

1 – Grande Rue / rue de l’Eglise

Il y a quelques années, cet axe a été réaménagé, en ajoutant notamment des places de stationnement protégées, faisant office de chicanes, pour limiter la vitesse.

Malheureusement, l’un des principal problème a été laissé de coté, et c’est même vu aggravé par la présence de ces chicanes : la circulation de poids lourds sur cette rue très fréquenté, peu large et au trottoirs étroits, occasionnant de nombreux soucis de saturation aux heures de pointes et mettant en danger les éventuels piétons.

Récemment, la situation a même empirée avec l’installation très peu opportune d’un dépôt de bus SAVAC sur le site de l’ancienne briqueterie rue du Marais, dont les deux extrémités que ce soit du coté d’Angervilliers ou de celui du Marais, sont constituées de rues étroites inadaptées au passage de tels engins.

Nous nous étions opposé à l’installation de ce dépôt, et avions interrogés Mme le Maire sur ce sujet lors des questions diverses d’un conseiller municipal au cours de l’été 2023. On nous avait indiqué alors ne pas avoir plus d’informations. Quelques mois plus tard, ce dépôt s’est installé en catimini.

Trois solutions semblent possible pour régler les soucis de circulation sur cet axe :

  • Le premier consisterait à supprimer les chicanes et les places de stationnement afin de fluidifier le trafic. Mais nous nous retrouverions alors avec des soucis de vitesse excessive, sans parler de l’absence total de possibilité de stationnement pour les riverains et d’une importante mise en danger des piétons. Cette solution ne semble pas viable.
  • La seconde, serait d’alterner la circulation sur cet axe par un système de feu tricolore. Mais pour pouvoir mettre une place une telle solution, il faut pouvoir gérer une file d’attente de chaque coté.
    Si cela serait sans doute possible du coté de la rue du Marais, cela semble impossible sans interdire le stationnement au niveau de la rue de l’Eglise, impactant très fortement les riverains, dont la boulangerie. Cette solution n’est toujours pas viable.
  • La dernière solution, celle que nous préconisons, consiste simplement à interdire la circulation des poids lourds en transit sur cet axe, et de négocier le déplacement du dépôt SAVAC vers un site plus adapté.

Cette solution nécessite une vraie volonté politique, car notre commune n’a pas la possibilité de décider seule des règles de circulation de cette rue départementale. Elle nécessite courage et force de persuasion, pour convaincre les élus des villages voisins et les services départementaux pour analyser et comprendre les flux de véhicule et chercher des solutions de trajet alternatif ne déplaçant pas simplement le problème chez un voisin. Elle nécessite d’agir bien au delà des postures et des albums photos.

Les propositions que nous sommes amenés à émettre, et comme nous vous l’indiquions, ne sont pas simples à mettre en place. Cependant, ce n’est qu’à force de réflexions, de partages de compétences avec d’autres villages et villes ainsi qu’avec les instances décisionnaires (CCPL, Département …) , et d’expérimentations qu’une solution pourra faire jour.
Aujourd’hui, l’immobilisme remplace l’initiative.
C’est justement parce que ce problème est épineux qu’il nécessite des élus impliqués et combatifs.

Nous pensons que cette solution, bien que complexe à mettre en place, est la seule solution viable pour sécuriser cette rue, rendre à ses riverains un peu de calme et sérénité, et sécuriser les piétons circulant sur cet axe.

Au cours des prochains mois, nous vous détaillerons également les solutions et aménagement que nous envisageons pour les autres axes principaux de notre village.
Vous avez des idées ou des remarques sur ce sujet ? N’hésitez pas nous en faire part sur angervillierscitoyens@outlook.com

Périscolaire : Les propositions d’Angervilliers Citoyens

La question du périscolaire revient régulièrement dans les conversations et pas toujours pour les bonnes raisons.

Ainsi, dans l’ambiance feutrée de notre village où finalement tout à l’air de bien se passer en surface, des paroles se libèrent pour évoquer des « soucis lors des moments périscolaires » de nos enfants.

Dans un monde idéal, la récurrence de tels propos devraient inciter le maire et son équipe municipale à réagir. Elle le fait bien sûr parfois mais toujours partiellement en pointant du doigt le manque de professionnalisme des personnes embauchées.

Certes, l’argument peut tenir la route mais dans ce cas, qui les a embauché ? C’est le serpent qui se mord la queue après une politique de l’autruche qui dure depuis des années.

Laissons là les métaphores animalières pour nous intéresser de plus près à la problématique du moment.
Travailler pour le périscolaire revient trop souvent à accepter de mauvaise grâce une situation précaire au niveau salarial.
Et ainsi au fil des entretiens réalisés avec des parents ou des professionnels, on « découvre » que le personnel periscolaire est recruté à la va vite et payé avec ce qu’on nomme communément un « lance pierre ». De plus, profitant souvent de la précarité de ce personnel, il leur est proposé d’enchaîner les CDD, sans jamais aucune proposition de formation.

Ainsi, la municipalité peut s’enorgueillir de gérer les comptes au cordeau. Mais à quel prix?
Les professionnels semblent délibérément maintenus dans une précarité qui leur laisse « la tête sous l’eau » et les empêche de « penser ».

Depuis des années, Angervilliers Citoyens dénonce cette manière d’agir car elle ne respecte aucunement les personnes qu’on engage.

Ainsi, plutôt que ce sans cesse pointer du doigt les personnels qui font bien souvent ce qu’ils peuvent avec peu de moyens, il faudrait peut être s’interroger sur le rôle du maire et de son conseil.

Les titres dispensés aux élus du conseil municipal mériteraient de ne pas rester simplement « honorifiques ».
Ces questions doivent être gérées en priorité par le maire et l’adjoint à l’éducation à condition bien sûr que les rôles soient bien définis et qu’un adjoint puisse avoir une certaine latitude pour agir. Au vu des derniers mouvement au sein du conseil municipal, il est permis d’en douter.
Ces sujets doivent impérativement sortir de l’entre soi car NON, tout ne se passe pas bien à Angervilliers.

ANGERVILLIERS CITOYENS propose donc:

  • un recrutement de personnel en adéquation avec la fonction.
  • un travail sur la formation des personnels et des rencontres professionnelles régulières avec les responsables municipaux pour échanger sur les pratiques et les perspectives professionnelles.
  • une fiche de poste axée essentiellement sur l’aspect éducatif car il est trop souvent courant de voir les personnels exécuter par exemple des activités de ménage.

ANGERVILLIERS CITOYENS affirme ici que la première responsabilité incombe aux élus de proposer des conditions de travail dignes de ce nom et d’assurer le suivi des évolutions de carrière mais également de réfléchir à des solutions pour rendre les contrats plus attractif avec, par exemple, un élargissement des compétences professionnelles. Nous reviendrons ultérieurement sur cet aspect.
Trop souvent, les professionnels sont maintenus dans la précarité car ils demeurent malléables et corvéables à merci et surtout restent des salariés vulgairement « jetables » sur lesquels il est très simple de faire pression.

Alors oui, réaffirmons la responsabilité des élus qui, une fois en poste, doivent oeuvrer pour une amélioration des situations dans le respect des personnes. Sinon, expliquez-nous à quoi servent les étiquettes de maire et d’adjoint à l’éducation ?

Conseil Municipal du 29 mai 2024 : vers un début d’action ?

Ce 29 mai 2024 a eu lieu un nouveau conseil municipal, marqué une fois de plus par un quorum poussif en présence de seulement 11 élus (sur 19 sièges dont 2 vacants).

Le point principal de ce conseil fut le vote de la « Demande de subvention auprès du Conseil Départemental de l’Essonne au titre des amendes de police 2024. »

Le département reverse aux communes une partie des sommes collectées via les amendes de police (stationnement, etc), sous forme de subventions destinées à des projets d’aménagement de la voirie.

La municipalité va donc deposer un dossier afin de financer des travaux d’aménagement et de sécurisation des infrastructures routières de la commune.

Certe, nous en somme encore à la demande de subvention, comme il y en a toujours à chaque conseil, sans que l’on sache ensuite si elles ont abouties, ni voir les projets afférents se réaliser. Mais nous voulons croire que dans ce cas précis, une action va enfin en découler.

Sécurisation des passages pietons, limitation de la vitesse, matérialisation des stationnements, nous laisserons la majorité vous détailler les aménagements envisagés. Il s’agit là de travaux que beaucoup d’entre nous appellent de leurs voeux depuis des années, au point qu’on puisse se demander pourquoi il aura fallu attendre aussi longtemps pour les voir se réaliser.

Nous regrettons cependant que certains des problèmes majeurs de circulation dans le village soient laissés de coté ( poids lourds et bus sur la Grandes Rues, et circulation piétonne le long de la rue de Dourdan ), sujets pour lesquels nous vous exposeront bientôt les solutions que nous préconisons.

Quant à nous, nous vous donnons rendez-vous prochainement dans vos boîtes aux lettres pour une nouvelle édition de nos « Infos Citoyennes ».

Vos élus Angervilliers Citoyens.

Conseil Municipal du 3 avril 2024 : Budget, les chiffres de l’inaction

Hier soir à eu lieu un nouveau conseil municipal entièrement consacré au budget communal.

Les conseils municipaux sont des moments importants de la démocratie du village.
C’est pourquoi en tant qu’élus nous nous faisons un devoir d’y assister autant que possible.
C’est le moment idéal pour interpeler la majorité sur les sujets à l’ordres du jour, ou pour poser des questions diverses en relation avec la vie du village.

Une fois n’est pas coutume, nous avons décidé de ne pas participer à ce dernier conseil et nous souhaitions vous en expliquer les raisons.

Il s’agissait de valider les comptes du budget 2023, et d’approuver les budgets prévisionnels pour 2024.
En regardant en détail, les budgets d’Angervilliers de ces dernières années sont assez significatifs de l’inaction que nous ne cessons de dénoncer.

Il y a un an, nous votions le budget primitif 2023 qui s’établissait comme tel :
– Budget primitif de fonctionnement : 2 716 032 €
– Budget primitif d’investissement : 1 673 050 €

Les résultats 2023 sont assez éloquents : les dépenses effectuées au titre de l’investissement sur 2023 sont de 300 594 €, soit moins de 20 % des dépenses envisagées initialement.

Ceci est malheureusement caractéristique de ce que nous dénonçons : l’incapacité de l’équipe municipale à réaliser leur projet et leur programme.
Angervilliers est la commune de la CCPL avec le plus faible investissement par habitant.
Et pourtant, les besoins sont nombreux : école, voirie, infrastructure sportives, etc.

De plus, lorsqu’on se souvient du programme électoral, véritable catalogue de promesses (gymnase, terrain de tennis… ), nous nous interrogeons aujourd’hui, comme hier, sur sa sincérité.

Nous refusons de participer à ceci.
Nous ne souhaitons pas sur l’important sujet du budget communal, apporter notre présence à un quorum de plus en plus serré au grès des divers démissions.
Nous laissons la majorité acter seule son incapacité à agir, ou peut être plus probablement faire semblant de ne pas voir ou de ne pas comprendre, ce que les chiffres expriment pourtant de manière flagrante.

ATSEM : Un nouveau témoignage

Ce témoignage est la restitution du courriel envoyé par Stéphanie. On y trouve tout ce qui peut créer l’espoir (les enfants, la solidarité quand elle existe) mais aussi et surtout, tout ce qui fait la complexité et la difficulté de la tâche assignée aux ATSEM : un accroissement des tâches qui ne va pas de paire avec une reconnaissance qu’elle soit salariale ou autre. Nous touchons aussi du doigt la solitude de la professionnelle prise dans le tourbillon des tâches à accomplir, tiraillée entre son amour du métier et la réalité de la vie et de son coût.

Comme dans d’autres témoignages que nous publierons ultérieurement, un autre sujet, celui des maladies professionnelles s’invite insidieusement…

Ce témoignage est à lire et beaucoup de professionnelles se reconnaîtront sans doute dans ce parcours

Un bref récit de mon parcours pro

Je suis titulaire d’un Brevet d’état d’éducateur sportif et maman de 3 enfants. J’ai donc pu passer le concours Atsem que j’ai obtenu. Je suis dans la même cdc depuis 2008.

J’ai commencé par travailler uniquement sur les temps périscolaires (matin-midi-soir ), donc en « coupé ».
Puis, j’ai fait du centre pour les ados (3 semaines en juillet)

Puis sont arrivés les TAP, les agents ont été sollicité. J’ai très franchement eu l’impression d’être « sous payée  » par rapport à mon savoir faire. Les intervenants extérieurs étant payés minimum 15€ de l’heure.

J’ai obtenu un poste ATSEM en 2016.

Nous avons formé avec mon « PE » un super binôme pendant un peu plus de 5 ans. On était raccord sur énormément de choses, une façon de travailler complémentaire. Puis un jour, baisse des effectifs, regroupement de 2 écoles (dans celle où j’étais), je vous passe tous les détails (travaux, bruits, poussières, odeurs de peinture, sanitaires réduits, coupure d’eau, plus d’eau à hauteur d’adultes …).

Conséquences : équipe plus grande ( de 3 enseignants et 3 ATSEM nous passons à 5 enseignants et 5 Atsems et une 6ème volante)

Parmi ces 5 classes un dispositif passerelle et dans ce joyeux bazar il y a eu le COVID ( désinfection +++, pas de panachage entre les classes, respect des distances, masques …)

Travaux pas finis à la rentrée : bureaux des ATSEM dans les sanitaires des enfants.

Je n’aurais jamais imaginé vivre une année comme celle-ci. L’enseignante était toujours sur mon dos, venait voir dans la classe ce qu’il faisait, faisait de petites remarques, venait au levé de sieste, jusqu’au repas du midi ( je faisais le service cantine). Bref, tout le temps arrivée dans notre classe sur notre dos. Jusqu’à la réflexion de trop : « ATSEM en carton »

J’arrivais à l’école avec la boule au ventre en me demandant ce qui allait se passer, je dormais très mal. J’ai fini par être en arrêt maladie. Je n’ai pas fini l’année scolaire dans l’école car impossible pour moi d’y retourner.

J’ai fini l’année scolaire dans une autre école, il a fallu que je m’adapte à cette nouvelle équipe pour 3 mois car j’ai rechangé en septembre.

Depuis 3 ans, je suis dans une petite école de campagne (3 classes, une classe de maternelle unique à 4 niveaux). Très bien accueillie, je me suis adaptée à cette nouvelle équipe. Mais l’année d’après changement d’équipe totale. Il a encore fallu que je me réadapte .

Notre métier à énormément évolué.

Je change des couches car les enfants arrivent incontinents. J’ai parfois les mains pleines de peinture quand un enfant a fait dans la couche.

J’ai l’impression de faire le travail des parents, toutes les 30 minutes je les passe aux toilettes.
Un sentiment d’être à la fois en crèche et à l’école
On accueille de plus en plus d’enfants avec des TDAH.
J’anime des ateliers pédagogiques.
Je prépare les ateliers pédagogiques.
Je remet en état la classe dès que je le peux.
Je participe 2 fois la semaine à la motricité.
Je soigne les enfants.
Je gère la trousse à pharmacie.
J’ai un objectif tous les ans suite à l’entretien ( cette année je suis responsable « ecolo »).

Je gère les stagiaires quand il y en a.
Et oui toujours plus ..
.

J’ai une amplitude horaire de 9h par jour.

Je travaille 4 jours à chaque petites vacances, 5 jours en juillet 4 jours en août plus la pré rentrée qui n’est pas payée ( récupération du lundi de pentecôte).

Il faut que l’on s’adapte, s’organise, soit disponible, soit polyvalente sans oublier le bruit, les postures , les gestes répétitifs (découpage, plastifiée, triée …)

Notre évolution de carrière est courte, compte tenu de toutes les responsabilités que nous avons, nous devrions être en catégorie B. Les auxiliaires de puériculture viennent de l’obtenir et vont avoir en plus une augmentation de salaire de 100€. Et nous les ATSEM, les grandes et grands oublié de la Fonction Publique Territoriale.

De plus notre cdc n’est pas favorable à la Prime pouvoir d’achat. »

LA RECONNAISSANCE, TOUJOURS…

Angervilliers Citoyens : une année d’action au plus près de la réalité de notre territoire

Nous nous permettons un petit arrêt sur image pour résumer nos actions depuis septembre 2023. Un mag Angervilliers Citoyens en quelque sorte.

Nous avons entretenu des liens avec l’association « Lire et Faire Lire » que Mme DUCROT suit depuis de nombreuses années pour envisager les contours d’une future collaboration.

Nous nous sommes engagés pour la défense de l’hôpital public sur notre territoire en participant à des rencontres en temps qu’élus. M. THEROND est d’ailleurs membre d’honneur du comité de défense de celui de Dourdan.
Au delà de la symbolique, il s’agit pour nous, élus, de rester en contact avec les réalités du territoire dans le domaine de la santé pour proposer, le moment venu, une offre médicale digne de ce nom.

Mme DUCROT s’est formée, en lien avec la petite enfance, pour proposer des séances de massages pour bébés et accompagner les parents.

M.SIMONNEAU a travaillé sur différents sujets notamment celui des travaux avec en ligne de mire, un projet de dynamisation du centre de notre village articulé autour d’une nouvelle école et de nouveaux services et commerces. Il a aussi créer notre site internet « Angervilliers Citoyens ».

Nous nous sommes déclarés en faveur de l’inscription de l’IVG dans la constitution en participant à des rencontres et en demandant des comptes à nos senateurs et sénatrices .

Nous nous sommes investis dans la journée des Droits des Femmes. Mme DUCROT a créé une exposition itinérante sur Gisèle HALIMI (la première a eu lieu à Briis sous Forges) et, en lien avec l’association « Voix de Femmes », associe Angervilliers Citoyens à la demande de panthéonisation de la célèbre avocate.

Nous avons également commencé un travail de recueil de témoignages d’ATSEM. M.THEROND s’est chargé de prendre les contacts nécessaires pour faire vivre ce projet qui aboutira à des propositions pour notre village. Ce projet a déjà donné lieu à trois articles.

Vos élus Angervilliers Citoyens resteront mobilisés sur tous les sujets sociétaux qui concernent notre territoire.
Nous vous invitons à nous retrouver sur tous nos réseaux ainsi que sur notre site internet en vous rappelant que notre souhait est que tout reste interactif. N’hésitez donc pas à commenter pour nourrir le débat.


Si vous souhaitez prendre une part plus active dans l’action que nous menons, nous restons à votre écoute.

Bien à vous,
Olivier THEROND
Karima DUCROT
Laurent SIMONNEAU

angervillierscitoyens@outlook.com

Témoignages d’ATSEM : la reconnaissance.

Depuis notre appel à témoignages de professionnelles ATSEM, nous avons reçu des contributions qui soulignent à la fois l’ambivalence de leur situation oscillant l’amour de leur métier et le manque de reconnaissance.

Nous choisissons de commencer aujourd’hui à relater et commenter les témoignages et restons ouverts aux remarques des professionnelles. Nous enrichirons les thématiques au fur et à mesure des contributions qui nous arriveront.

Nous commençons aujourd’hui par le MANQUE DE RECONNAISSANCE , réflexion récurrente des différentes prises de paroles.

C. nous dit :
Depuis 10 ans, je ne fais que des remplacements, je voudrais pouvoir me « caser » et passer à autre chose. Cette situation m’a posé de réels problèmes lorsque mes enfants sont rentrés à l’université, car je ne pouvais me porter garante sur les logements …

Aujourd’hui, j’ai la chance de faire un remplacement de longue durée qui va sûrement me porter jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours… Mais après ??? Voilà toute ma vie pro depuis 10 ans…Mais il est vrai que notre métier n’est absolument pas reconnu comme il faudrait et surtout accorder aux disponibilités beaucoup plus d’attention!! Car je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas.

Je ne sais pas si mon histoire vous intéressera , mais je me sens un peu soulagé de vous l’avoir raconté. »

On constate ici ce qu’on peut appeler la précarité de l’emploi d’ATSEM. Un emploi qui ne permet pas à C. de subvenir à ses besoins comme elle l’entend. Une précarité de statut avec une interrogation permanente sur l’avenir.

Ces pressions sont problématiques car une professionnelle a besoin d’un environnement sécure pour évoluer sereinement pour le bien être des enfants (et le sien).

Anna précise :
Cela fait 35 ans, que j’exerce le métier d’ATSEM, et je ne peux que constater que nos missions ont beaucoup évolué plus que notre salaire et nos conditions de travail.

On note aussi qu’il ne semble exister aucun accompagnement et que les professionnelles semblent « abandonnées « .

Anna ajoute :
le passage en catégorie B, nous permettrait de voir un avenir serein pour tout les ATSEM

La sécurisation de l’emploi passe forcément par la reconnaissance et la possibilité d’évolution.

Enfin, Aurélie dit :
Pour être honnête j’ai adoré mon métier mais depuis que les contractuels sont « en piste » j’ai plus l’impression d’assister à de la garderie qu’à l’école maternelle où on accède aux apprentissages demandés en maternelle.

Je ne pense pas continuer ma vie en tant qu’ATSEM , malheureusement dégoûtée par l’éducation nationale, le manque de reconnaissance et la pénibilité de notre job. 10h non stop sans pause café ça suffit !

On voit bien que si la situation ne s’améliore pas , si les conditions de travail n’évoluent pas , si la reconnaissance ne passe pas par un statut clair et un salaire digne, la profession risque de se paupériser comme beaucoup de professions dans le domaine du médico-social.

C’est pour cette raison que les ATSEM ont tout intérêt à se mobiliser. Mais elles ne doivent pas être les seules à le faire.

Les employeurs doivent se remettre en question et proposer des conditions de travail dignes, des formations tout au long des carrières et faire participer les ATSEM aux instances pédagogiques.

A moins bien sûr de vouloir anéantir le secteur.

Derniers responsables, ce sont les parents d’élèves qui auraient tout intérêt à se mobiliser pour leurs enfants, ceux des autres et ceux à venir en interpellant l’éducation nationale et les mairies, en s’organisant en forces de propositions et d’alertes. Ces actions sont simples à mener partout où il existe une école maternelle. Le combat est difficile mais le nombre pourrait faire la différence.

Les ATSEM sont importantes pour les premiers pas de nos enfants à l’école.

Soutenons-les !