Circulez, y’a rien à voir !

Depuis de longues semaines, nous sommes interpellés par des habitants au sujet de la dangerosité de la circulation dans notre village.

Les endroits les plus sensibles semblent être, comme depuis de nombreuses années, la rue de l’église, Grande Rue, rue de Dourdan et les rues de Bonnelles ou de Limours.

Passage de camions avec son lot de pollutions sonores notamment, vitesses excessives, incivilités… Le tableau est peu reluisant et beaucoup s’inquiètent de possibles incidents graves.

Cette question de la circulation est récurrente dans notre village et mériterait un autre traitement que celui qui lui est réservé pour la municipalité.

Pour être tout à fait transparent, la Grande Rue a fait l’objet d’un aménagement de stationnement. Il semble que ce dernier n’empêche pas la dangerosité selon les témoignages des riverains.

Des habitant.e.s nous font part de leur mécontentement qui est majoré par le fait qu’ils n’obtiennent aucune réponse de la municipalité quand ils la sollicite.

Pour notre part, nous pensons que ce problème de circulation,comme d’autres, mériterait d’être traité globalement, de manière participative et non en sectorisant le village.

En effet, l’énumération des lieux, sans doute inachevé, où la circulation pose problème, montre que ce souci récurrent est partagé par l’ensemble de la population. Rappelons nous que suite à une frayeur dûe au fait que son enfant avait failli se faire renverser par une voiture roulant à vive allure, une habitante avait,de son propre chef, installé des ralentisseurs de fortune en face de son domicile. Nous avions échangé avec cette personne pour lui suggérer de les retirer car leur non conformité aurait pu lui valoir des soucis d’un autre ordre.

C’est l’illustration que si le premier rôle d’un élu est l’écoute, celui qui vient juste après devrait être le dialogue.

Or, les riverain.e.s nous indiquent le silence de la municipalité à leurs demandes de rencontres.

Nous sommes obligé constater la déconnexion totale de la majorité municipale des réalités de terrain et surtout du devoir de respect des administré.e.s qui ne peuvent être laissés seuls face à leurs questionnements.

Il ne s’agit pas ici de dire qu’à chaque question il existe une réponse adaptée mais juste de rappeler notre conviction : les solutions peuvent se trouver dans les compétences de chacun.e.s. Mais pour cela il faut une volonté d’informer, de rencontrer et de supporter la contradiction.

Laisser les habitants.e.s sans réponse à leur sollicitations et seule.s face à leurs doutes, leurs peurs ou leur colère est à notre sens, un manque de respect des administré.e.s et pose la question de la manière dont est envisagée à la fois le sens de l’engagement politique et citoyen et le sens donné à la vie de notre village.