ATSEM : Une reconnaissance à construire

Lors de l’élaboration du programme des dernières municipales, nous avions inscrit un item dans le pôle éducation concernant les ATSEM. Rien de bien révolutionnaire, juste 1 classe : une ATSEM.

Pour être complet cette question nous a taraudé et ce, pour différents motifs.

Le premier de part le métier que nous exerçons avec Karima , elle, éducatrice de jeunes enfants et moi, éducateur spécialisé. Vous l’aurez compris, nous connaissons donc les contours des métiers sous-évalués et sous payés que le secteur médico social « offre ».

Le second, c’est que nous n’avons pas oublié nos périodes où nous accompagnions nos propres enfants à la maternelle et combien la présence des ATSEM pouvait être rassurante.

Enfin, alors que nous nous présentions devant les électeurs, il nous semblait important de valoriser le poste d’ATSEM. Notre réflexion, au-delà du nombre, tourne aussi autour de la question de son attractivité et des possibilités que nous pouvions avoir d’œuvrer dans le sens de cette attractivité : formation, contrats intéressants dans leurs contenus professionnels et financiers …

Pour autant, nous observions aussi de nombreuses difficultés dans l’exercice de cette fonction et notre première approche, qui consistait à prendre attache auprès de l’ATSEM et de l’école c’est vite avérée infructueuse tellement les imbrications école/mairie peuvent être sources de conflits et fragilisent les marges de manœuvres des professionnels.

Aussi, nous avons décidé d’écrire des articles sur le sujet.

Bien nous en a pris, puisque le COLLECTIF INDÉPENDANT DES ATSEM DE FRANCE est entré en contact avec nous.

Notre objectif, sur la base de témoignages de professionnels, est à la fois simple et vaste à mettre en œuvre et comprend au moins deux volets que voici :

– Des témoignages sur le rôle assigné de l’ATSEM dans son environnement à travers une description des actions, des difficultés rencontrées mais aussi des succès, des relations avec la mairie ou avec la direction de l’école … (Ou d’autres approches car nous ne prétendons pas tout connaître).

Olivier THEROND
oliviertherond@outlook.com