Angervilliers Citoyens
Cantine Scolaire : bilan, perspectives et propositions

Lors du Conseil Municipal du 22 juin 2023, nous devions voter les tarifs de la cantine scolaire pour la prochaine année scolaire.

Mme le Maire nous a alors indiqué que le tarif passerait à 3,08 € par repas, et que comme proposé par la loi Egalim et afin de limiter le gaspillage, le passage à quatre composantes serait mis en place.

Le passage à quatre composantes pour faire simple, consiste à supprimer une des lignes du menu.
Aujourd’hui les enfants se voient généralement proposer :

  • Une entrée
  • Une viande / poisson / autre source de protéine
  • Des légumes
  • Un laitage
  • Un fruit

Egalim propose de supprimer l’une de ces lignes, dont le contenu est souvent déjà présent dans une autre composante, ou pour reprendre l’exemple donné par Mme le Maire : « s’il y a déjà du fromage dans la salade, on ne remet pas du fromage après le plat ».

De notre coté, nous pensons que la source du gaspillage est ailleurs, et qu’elle ne sera pas réglée en appauvrissant la diversité des repas.
Quid de la qualité des plats servis ? On ne parle pas de nutrition ici, mais du goût, de la qualité des produits choisis et de la manière dont ils sont cuisinés et présentés. A écouter les enfants et certains parents d’élèves, on est clairement loin du compte la plupart du temps et elle est bien là, la source du gaspillage.

Actuellement, la cantine est sous-traitée par la CCPL à une entreprise spécialisée. Comme souvent, le principal critère de sélection du prestataire a été le prix proposé par repas.
D’un autre coté, sur notre commune, le coût du repas est le même pour tous (sauf pour les enfants n’habitant pas sur la commune) par soucis de simplicité de gestion.
Dans ces conditions, augmenter la qualité reviendrait à augmenter le prix du repas, et cela deviendrait difficile à assumer pour les familles les plus modeste.

Certains nous reprochent parfois d’être trop critique, et de ne pas assez proposer. Alors proposons !

Premièrement et comme nous l’avons déjà évoqué, nous mettrions en place la prise en compte du Quotidien Familial afin d’alléger encore l’impact du coût du périscolaire sur les foyers les plus modestes.

Nous pensons également qu’il convient de repenser totalement la restauration scolaire en ne l’envisageant plus uniquement sur le seul critère financier. Mettons du sens dans l’assiette de nos enfants !

Nous proposons de ne plus sous-traîter l’élaboration des repas, et de redonner cette compétence aux institutions publiques de notre territoire.

Prenons la CCPL par exemple, belle endormie qui jadis fût à l’origine de grands projets structurants, et qui n’est plus aujourd’hui qu’une coquille vide sans idée, bradant les bijoux de famille par aveu d’incompétence.

Notre communauté de communes pourrait reprendre à sa charge l’élaboration des repas en interne et ne plus sous-traîter. Maîtriser le contenu de l’assiette, prioriser des aliments produits localement, et maîtriser leur qualité. Utiliser des récipients réutilisables plutôt que des barquettes en plastique, et organiser une distribution locale non polluante avec des véhicules électriques.

Cela créerai de l’emploi sur notre territoire, permettrait de privilégier nos agriculteurs et nos producteurs et redonnerai un sens à cette institution qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fût dans le passé.

D’autres expériences de ce genre ont été menées ailleurs et le résultat est sans appel : quand on fait du bon, on réduit considérablement le gaspillage.

Cela coûterait-il plus cher ? Sans doute, mais nous considérons que toute économie n’est pas nécessairement bonne à faire. Et bien entendu, nous pensons que ce surcoût devrait être pris en charge par les communes et la CCPL pour ne pas impacter le budget de nos familles.

Investissons dans du concret, et donnons du sens aux actions !

Briqueterie: n’y a t’il vraiment rien à voir ?

Les responsables de l’association Vivre au Val ont rencontré le député de la 3ème circonscription de l’Essonne Alexis Izard le 22 mai dernier au sujet du projet à venir sur le site de l’ancienne briqueterie. Ils nous informent au fur et à mesure de leurs initiatives, répondant ainsi à notre présence aux réunions publiques.

Du côté d’Angervilliers, c’est toujours le silence assourdissant !
Rien, aucune réponse à nos courriels pour connaître la position municipale, ou plutôt la position du maire.

Alors que dans d’autres territoires, comme en témoignent l’article que nous avons partagé précédemment, les élus se mobilisent et grâce à leurs actions font reculer les projets néfastes pour l’environnement. Chez nous, il nous est proposé comme riposte attentisme et silence.
Ne dit on pas que « qui ne dit mot consent ? ».

Ce consentement doit certainement avoir un prix qu’il serait intéressant de connaître. Laisser faire sans réagir est une aberration pour notre cadre de vie. Il sera toujours temps de mettre un peu de vert sur les publications à venir pour, une nouvelle fois, faire passer des vessies pour des lanternes.

Contrairement au maire d’Angervilliers qui a répondu ne rien avoir à dire aux journalistes au sujet de ce projet, Angervilliers Citoyens ne cessera de réclamer des explications et confirmera, en toute circonstance, son opposition à tous les projets qui ruinent notre cadre de vie, la biodiversité et la tranquillité des habitants.