L’étrange migration des secrétaires de mairie et autres agents municipaux à Angervilliers

Lors du dernier conseil municipal,nous avons appris, au détour du monologue du maire, qu’une nouvelle secrétaire avait quitté le navire. Bien sûr, aucune précision sur cet énième départ. Nous supposons que c’est grâce aux excellentes conditions de travail.


Depuis des années, nous sommes au fait de départs de secrétaires aux conditions de travail difficiles dont la seule partie immergée reste la condamnation de la municipalité pour harcèlement moral de Mme P. au bout d’une procédure qui aura duré des années. À de nombreuses occasions, la municipalité aurait pu trouver des portes de sorties honorables, des compromis. Cependant, ces chez « gens là » on n’a jamais tort. La facture a été salée… Merci à l’argent du contribuable d’éponger les dettes des jusqu’aux boutistes.


Nous avons été contacté par d’anciennes secrétaires qui nous ont expliqué les conditions morales dans lesquelles elles exerçaient : clés de placard cachées, informations gardées sous le coude, réflexions désobligeantes… La seule issue pour elles a été la fuite.
Le seul conseil que nous pourrions donné aux personnes victimes de harcèlement ou bien même de conditions de travail déplorables serait de libérer la parole, de témoigner pour que la peur change de camp.


Ce phénomène touche toutes les strates de la municipalité. ATSEM et même conseillers municipaux car rappelons nous que lors du précédent mandat, de nouvelles élections avaient été organisées suite à la démission de la majorité des conseillers majoritaires. Certainement une réaction à la bonne humeur ambiante.


Dernièrement, c’est le 4 eme responsable technique qui à été découragé depuis le début de cette mandature. Record en cours. Récemment, une responsable de la communication fraîchement installée est elle aussi partie sans que nous en connaissions la raison.


Alors, derrière le titre plutôt léger de cette chronique, c’est bien d’un état d’esprit dont nous parlons. Un état d’esprit qu’il faut dénoncer sans relâche.
Le tout, c’est de ne pas faire l’autruche car un village « autrement », c’est possible